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12. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Le Concile d’Elvire de l’année 305 Canon 62. […] Le Rituel d’Orléans de l’année 1642, page 340, exclut des saints Ordres les Comédiens, Bateleurs, etc. […] Messire Jean de Gondy qui fut le premier Archevêque de Paris en l’année 1623, avait signalé son zèle contre les Comédiens. […] Celui de Senez de l’année 1678, page 372. « Nous déclarons pour excommuniés, ceux qui vaquent aux jeux des Spectacles et Farceurs. […] L’on objecte encore une Déclaration du Roi du 16 Avril 1641, enregistrée au Parlement le 24 suivant, par laquelle il paraît que les Comédiens ont toujours été notés d’infamie jusqu’en ladite année 1641.

13. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Il voulut que chaque année on donnât cette somme & une couronne de roses à la fille de la Paroise que les habitans jugeroient la plus vertueuse. […] Annoncée par ce témoignage public si glorieux, la Rosiere ne manque pas de se marier avantageusement dans l’année de son triomphe. […] Cette idée me rappelle un établissement singulier d’un Corps ecclesiastique qui fonde à perpétuité une somme pour marier une pauvre fille chaque année : mais, bien différent de S. […] Nous avons cette année trois filles sages : ce bonheur mérite bien qu’on fasse du bruit, cela n’arrive pas tous les jours. […] L’année suivante pour la bonne mere & le bon pere de famille.

14. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250

les Comédies étaient représentées dans les Eglises ; et durant plusieurs années, on n'y trouva rien à redire, mais lors que les Ecclésiastiques entreprirent d'y paraître avec des masques et diverses bouffonneries indignes de la sainteté des lieux, Innocent III condamna ce désordre sans condamner ces représentations, ni même chasser ces Jeux de Théâtres hors des Eglises. Et Boniface VIII défend l'art infâme des Bouffons, Jongleurs et Gueulards, c'est-à-dire, selon la glose, l'art des Histrions et Diseurs de mots de gueule, et les prive du privilège de Cléricature, s'ils y persévèrent durant une année. […] Il est certain néanmoins que depuis quelques années notre Théâtre se laisse retomber peu à peu dans sa vieille corruption, et que les Farces impudentes, et les Comédies libertines, où l'on mêle bien des choses contraires au sentiment de la piété, et aux bonnes mœurs, ranimeront bientôt la justice de nos Rois, et y rappelleront la honte et les châtiments ; et j'estime que tous les honnêtes gens ont intérêt de s'opposer à ce désordre renaissant, qui met en péril, et qui sans doute ruinera le plus ordinaire et le plus beau des divertissements publics ; Car l'opinion des doctes Chrétiens, est que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être condamnée quand elle est innocente, quand elle est honnête.

15. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186

Enfin, revenu à lui, il frémit d’horreur au souvenir de tant d’années qu’il ne devait employer que pour Dieu, et qu’il avait perdues en suivant le monde et ses plaisirs. […] Chacun sait la pénitence que fit Pierre Corneille dans les dernières années de sa vie.

16. (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8

.), a déclenché une petite polémique, provoquant la réponse d’un jésuite, André de Gaule (c’est probablement un pseudonyme), qui publie à Lyon la même année Conviction Véritable du récit fabuleux, divulgué touchant la Représentation exhibée en face de toute la ville de Lyon, au Collège de la Compagnie de Jésus, le 7. d’août, de la présente année 1607. […] [NDE] Antoine Péricaud reporte que les jésuites de Lyon avaient coutume de terminer l’année scolaire par des exercices dramatiques, dont une Action composée par le professeur de rhétorique, qui étaient probablement, en 1607, le père Antoine Milieu.

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