Molière, plus corrompu que les païens dans sa morale, représente deux amants de Psyché qui se sont précipités du haut d’un rocher, jouissant après la mort, dans des jardins délicieux, d’une tendresse agréable : une éternelle nuit n’ose chasser le jour qui les éclaire.
Tous ces divertissements qui sont si agréables aux gens du monde leur sont une viande fade, dont ils ne sauraient manger, parce qu'ils n'y voient que du vide, du néant, de la vanité et de la folie; et qu'ils n'y trouvent point le sel de la vérité et de la sagesse.
Tous ces divertissements, qui sont si agréables à ceux qui aiment le monde leur sont une viande fade, dont ils ne sauraient manger; parce qu'ils n'y voient que du vide, du néant, de la vanité et de la folie, et qu'ils n'y trouvent point le sel de la vérité et de la sagesse; ce qui leur fait dire avec Job, qu'ils n'en sauraient goûter : « An poterit comedi insulsum quod non est sale conditum ?
La Comédie nous fait passer quelques heures dans des plaisirs honnêtes ; elle a l’art de nous faire préférer un amusement agréable & utile, aux désordres inséparables du jeu, & aux malheurs qui suivent le libertinage. […] Il sut corriger les Précieuses de leur langage affecté ; il couvrit de honte les agréables de la cour, en exposant sur la Scène la peinture de leurs travers.
C’est pour vous faire voir, c’est pour vous rendre agréable. […] Tout ce qu’il vous est possible pour paraître belle, agréable, charmante, et pour être du nombre de celles à qui on vient rendre des hommages comme à des divinités visibles.