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16. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185

Tous les employés du gouvernement qui sont l’organe des lois et les délégués du prince, doivent sans doute donner eux-mêmes les marques du plus profond respect pour la religion, et témoigner de la vénération pour les ministres du culte, lorsque ceux-ci sont pénétrés de la majesté de leurs fonctions et qu’ils méritent l’estime de leurs ouailles, par leur conduite sage et éclairée : mais lorsque ces derniers s’écartent de leurs devoirs, lorsqu’ils commettent des délits et lorsqu’ils troublent l’ordre social par des actes de fanatisme, il faut que les agents du ministère public, aient le sentiment de la dignité du poste qui leur est confié ; il faut qu’ils ne s’en laissent point imposer par le crédit du clergé, ni se laisser effrayer par l’ascendant que les prêtres n’usurpent que trop souvent sur le gouvernement ; et enfin ne pas courber honteusement la tête, sous le joug de la secte ultramontaine, si puissante et si menaçante, qui, aujourd’hui, sème de toute part, la division, le trouble et le désordre. […] De là naîtraient des pensées, des discours et des actes séditieux ; car le prêtre par sa conduite, semble dire publiquement, le prince et les lois ont tort d’honorer ce qui est digne d’anathème, mon autorité dans l’état est supérieure à celle du prince et à celle des lois, et j’ai la puissance de punir, d’anathématiser publiquement, et sans opposition, les actions sacrilèges du prince. » MM. les procureurs du roi doivent donc punir ce délit réel, qui est d’autant plus dangereux, qu’il laisse propager une usurpation de pouvoir, qui met le clergé au-dessus du prince et des lois, et qui lui donne les moyens terribles de punir audacieusement et publiquement, ce que le roi et les lois constituent et protègent. […] Il n’est plus étonnant qu’un curé fanatique, des environs de Blois, après avoir lu dernièrement le mandement de son évêque, à l’occasion du sacre de notre auguste souverain, actuellement régnant, se soit exprimé avec la rage d’un ligueur, ainsi qu’il suit : « Mes très chers frères, comme Charles x n’est pas chrétien, qu’il veut maintenir la Charte, qui est un acte contre la religion, nous ne devons point prier pour lui, pas plus que pour Louis xviii, qui a été fondateur de cette Charte. […] En prenant acte de cet aveu, que les jésuites et leurs partisans regrettent sans doute, d’avoir renouvelé dans leurs brochures modernes, on acquerra la triste conviction, que ce qu’ils appellent l’église, ainsi que les papes d’alors, étaient, en ces temps-là, plongés dans la corruption la plus infecte, et foulaient audacieusement à leurs pieds, la vraie religion chrétienne, les préceptes de Jésus-Christ et la morale évangélique, qui commande la charité, la douceur, l’humilité, et prescrit formellement d’obéir aux princes de la terre.

17. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Mais il faut que le lieu de la Scène ne change qu’au commencement de chaque Acte. […] Il est bien plus naturel que dans l’intervale d’un Acte à l’autre, les Acteurs ayent eu le tems de parcourir certain espace. […] Le prémier Acte est en Thessalie dans la ville d’Yolcos. […] Néanmoins nos Poèmes lyriques se divisent en trois & en cinq Actes. Dès que les Acteurs chantans sortent du lieu où se passe l’action, l’Acte est censé fini.

18. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

& Sully, Drame en 4 Actes, en Prose, disoit à la tête de cet Ouvrage dans son Avertissement. […] ) Ce dernier a même encore ses Perfidies à la mode, Comédie cinq Actes en vers, qui doivent être jouées…. quand…. […] Sauvigny à Bordeaux, où l’on représenta Gabrielle d’Estrées, Tragédie en 5 Actes, en vers ; & M. *** à Rouen, où l’on donna le Siége de Rouen, Tragédie en cinq Actes, en vers. […] Voici donc ce qu’on lit dans son Discours préliminaire des deux Reines, Drame en quatre actes, en prose, belle édition avec gravures, 1769.

19. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368

Ce n’est pourtant pas toujours la prémière Scène qui contient le germe des événemens qui vont succéder, & qui les donne à entendre par des faits antérieurs, ou en èxquissant des caractères ; le Poète à tout le prémier Acte : Orosmane n’annonce combien il est soupçonneux, & les éxcès où le portera la jalousie, que dans la dernière Scène du prémier Acte de Zaïre. Mais il ne faut jamais aller au-delà ; & dans les Pièces d’un Acte, l’èxposition doit être renfermée dans la prémière Scène.

20. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Acte II. […] Acte III. […] Acte IV. […] Acte V. […] Cet acte est admirable par son comique.

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