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76. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Molière l’a fait revivre en France ; et apparemment qu’Horace ne l’en désavouerait pas ; puisque nous ne lisons rien dans ses Ouvrages qui soit opposé à cet usage. […] Pour ce qui est de Molière en France, il prétend n’avoir point poussé la Satire au-delà du faux Marquis. L’Ombre de Molière aw. […] L’Ombre de Molière aw.

77. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

 » J'ai vu des Jésuites arracher Racine et Molière des mains des Ecoliers, et quatre jour après ils en faisaient représenter les pièces sur leur théâtre. […] Molière, Racine, Quinault. […] comment passer de Molière à Cujas, de Racine à Hippocrate, de Quinault à Euclide ? […] C'est dommage que Molière n'ait été témoin de ce burlesque événement, il en eût composé une pièce plus amusante que l’Avocat Pourceaugnac, dont il eût trouvé bien des copies, et dont la scène eût été dans les écoles du droit.

78. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368

Il est vrai qu’il faudrait qu’il fût beaucoup plus réservé que Molière, & qu’il employât bien des soins & des ménagemens ; il serait sûr au moins de voir ses Ouvrages se distinguer de la foule, en poursuivant un vice qu’il est comme défendu de vouloir réprimer : la Comédie étendrait plus loin les droits qu’elle a de reprendre & de corriger.

79. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

Dryden, comparé avec celui de Plaute et avec celui de Molière, 302 Article Second.

80. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Pendant que le Théâtre Français se rétablissait, que l’on y réparait ainsi tous les défauts qui l’avaient fait tomber autrefois dans le mépris ; que les nouvelles Pièces de Corneille, celles de Racine, de Quinault et de Molière, y ajoutaient tous les jours quelques agréments et quelques nouveaux degrés d’estime et d’honneur, les Vénitiens inventèrent chez eux les Opéra. […] L’Opéra au Faubourg saint-Germain, la Troupe du célèbre Molière dans l’une des Salles du Palais Royal ; et l’Hôtel de Bourgogne, où les Comédiens du Marais et les Italiens représentaient leurs Pièces alternativement en differents jours de la semaine, cette place leur ayant été cédée par l’ancienne Troupe. La mort de Molière qui arriva le 17.

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