Partout l’Evangile, les Apôtres prêchent la même doctrine. […] L’Evangile nous oblige de combattre et de mortifier nos passions : et rien ne les excite davantage, que la fréquentation des Spectacles. […] Les uns éclairés de la véritable sagesse qui est la sagesse de l’Evangile, les réprouvent ; les autres, trompés par les fausses lumières d’une prudence charnelle, s’efforcent de les justifier. […] Il leur est donc impossible d’allier avec la pureté de notre Religion, un métier que d’ailleurs les Conciles leur font une obligation de quitter, et il n’est permis à personne de contribuer à les y entretenir, ni de l’autoriser par sa présence. » « Parmi les personnes qui vont aux Spectacles, y en a-t-il beaucoup qui connaissent toute la pureté de l’Evangile, et toutes les obligations du Chrétien ? […] Guidé par la Foi, ce flambeau éternel devant qui toutes les lueurs du temps disparaissent, devant qui s’évanouissent toutes les rêveries sublimes et profondes de nos faibles esprits-forts, ainsi que toute l’importance et la gloire du bel esprit ; je vois, sans nuage et sans enthousiasme, que les Lois sacrées de l’Evangile et les maximes de la morale profane, le Sanctuaire et le Théâtre, sont des objets absolument inalliables.
L’Evangile & le Théâtre opposés, leurs maximes contraires forment ici un contraste frappant, dont l’Auteur profite pour rappeller aux Chrétiens la sainteté de leur profession, & surtout l’obligation ou sont les pères & mères d’instruire leurs enfans dans la foi, de les former à la piété, de veiller sur leur innocence, & d’en écarter tout ce qui peut la séduire & la corrompre, soit en affoiblissant les attraits vertueux par le ridicule qu’on y attache ; soit en fortifiant les penchants vicieux par l’honneur qu’on en tire. […] Quant à la tolérance, il avertit, qu’elle ne rend pas licite la chose tolérée, qu’elle n’ôte pas aux raisons tirées de la règle des mœurs & de l’Evangile, la force qu’on ne peut y méconnoître, quand on est de bonne foi. 3°.
L’Evangile & le Théâtre opposés, leurs maximes contraires forment ici un contraste frappant, dont l’Auteur profite pour rappeller aux Chrétiens la sainteté de leur profession, & surtout l’obligation où sont les pères & mères d’instruire leurs enfans dans la foi, de les former à la piété, de veiller sur leur innocence, & d’en écarter tout ce qui peut la séduire & la corrompre, soit en affoiblissant les attraits vertueux par le ridicule qu’on y attache ; soit en fortifiant les penchants vicieux par l’honneur qu’on en tire. […] Quant à la tolérance, il avertit, qu’elle ne rend pas licite la chose tolérée, qu’elle n’ôte pas aux raisons tirées de la règle des mœurs & de l’Evangile, la force qu’on ne peut y méconnoître, quand on est de bonne foi 3°.
Tertullien a fait un livre des spectacles, et S.Cyprien une épître au peuple qui est ferme en l’Evangile.
Cyprien en son Epître à Eucratius, c’est profaner la sainteté et la gloire de l’Eglise, et violer les regles de l’Évangile, que de permettre qu’elles soient souillées par la communication de personnes aussi infâmes.