Je crois qu’il ne convient pas ni à la Majesté Divine, ni aux maximes de l’Evangile, que la pudeur, & l’honneur de l’Eglise soient souillés par cette contagion si honteuse, & si infame. » De Theatricis, & ipsos plac1uit, quamdiu agunt, à Communione separari. […] Saint Augustin avant sa conversion declama si adroitement à Cartage contre le Cirque, que son cher Alipe s’en degoûta ; & lorsque ce Saint éclairé de la veritable sagesse, qui est la sagesse de l’Evangile, écrivit les livres de ses Confessions, il s’y crût obligé de rendre gloire à la misericorde divine, & d’avouer, que cette horreur pour les spectacles, qu’il avoit autrefois inspiré à son ami, en fût un témoignage, Les jeux donc du Cirque, qui nous paroissent innocens, furent detestés par les Peres, non pas pour les dissolutions, qui s’y meloient, comme ou nous le veut faire accroire ; Clem. 3.
Le livre de l’Evangile est l’asile le plus assuré des peuples et des rois ; en le méditant, chacun y rencontrera le doigt d’un Homme Dieu, qui a su établir des droits et prescrire des devoirs ; comme homme il a senti combien l’indulgence et la miséricorde étaient nécessaires aux autres hommes ; comme Dieu il a offert, par les principes qu’il a tracés, les moyens de trouver le bonheur ici-bas, et de s’ouvrir la voie à une vie plus longue et plus glorieuse. […] Concile défend à tous ecclésiastiques de tenir dans leurs maisons, ou dehors, des concubines ou autres femmes dont on puisse avoir du soupçon, ni d’avoir aucun commerce avec elles, autrement ils seront punis des peines portées par les saints canons, ou par les statuts particuliers des Eglises ; « 5° Tout prêtre, diacre ou sous-diacre qui, depuis la constitution du pape Léon, aura pris ou gardé une concubine, on lui défend de célébrer la messe, de lire l’évangile ou l’épître, de demeurer dans le sanctuaire pendant l’office, ou de recevoir sa part des revenus de l’Eglise.
L’effet de cette surveillance devient indispensable pour rappeler le clergé à ses devoirs, et lui imprimer pour la puissance séculière un respect qui est commandé, voulu, exigé et par l’Evangile et par les lois de l’Eglise.
Après qu’on eut fait sortir tout ce monde, il entra où était la fille, et l’ayant prise par la main, elle se leva ; et le bruit s’en répandit par tout le pays. » Le Fils de Dieu s’est toujours ouvertement déclaré contre les jeux, les danses, et les spectacles publics : témoin ce grand miracle dont il est parlé dans notre Evangile, qu’il ne voulut pas opérer tandis que ces danseurs et ces joueurs d’instruments seraient dans la maison du Prince de la Synagogue ; c’est pourquoi il les fit chasser avant que d’y entrer. […] Ce que dit l’Evangile pour les condamner.
Comme si, pratiquer la morale de Jésus, morale qui n’est que l’accomplissement des devoirs envers la société, ne s’opposait pas à cet isolement volontaire auquel ils se condamnaient : comme si la morale de l’Evangile, qui ne peut être mise en action que d’homme à homme et dans les relations des hommes avec leurs semblables, pouvait permettre l’affranchissement des devoirs que la société exige de tous ses membres. De là, cependant, les monastères de la Thébaïde : et c’est dans l’oisiveté de cette vie toute contemplative qu’ont pris naissance ces dogmes d’absurde intolérance, fruits de mystiques élucubrations, et qui, faisant oublier la morale de l’Evangile, l’ont remplacée par des jeûnes, des tortures, des mutilations. […] A leurs voix, les commandements de l’Eglise ont refoulé dans l’Evangile les commandements de Dieu…. […] Aussi nous vous disons dans notre chaire apostolique : « Exécutez les commandements de Dieu, adorez et glorifiez notre Père qui est aux cieux, pratiquez la morale de l’Évangile, aimez votre prochain comme vous-mêmes, et vous aurez accompli la loi de Jésus-Christ. » Et nous ajoutons : « Vous êtes membre de la société pour laquelle vous avez été créés : si cette société vous impose des devoirs, en échange elle vous procure des jouissances et des plaisirs ; remplissez vos devoirs, et livrez-vous ensuite sans crainte aux jouissances et aux plaisirs qu’elle vous présente. […] Evangile de consolation, d’espérance … … evangile Dont le joug est doux et le fardeau léger.