Et vous ajoutez page 28, que « vous ne trouvez rien que de fort bon dans le premier dessein de la Comédie, où l’on doit peindre le vice avec les plus noires, mais les plus vives couleurs pour le faire craindre ; où l’on doit mettre la vertu dans le plus beau jour, et l’élever par les plus grands éloges, pour la faire pratiquer ». […] Je ne te réponds pas, qu’au retour moins timide, Digne Ecolière enfin d’Angélique et d’Armide, Elle n’aille à l’instant pleine de ces doux sons Avec quelque Médor pratiquer ces leçons. » Peut-on en moins de Vers décrire plus naturellement le caractère et le génie des Spectacles de ce temps, il n’y a point là d’infamie des Anciens, cependant le Poète ne fait pas assurément l’éloge de l’Opéra. […] Il me semble qu’après tout cela vous mériteriez bien qu’à la place de l’éloge que vous avez fait de votre ami, que vous pouviez embellir, en faisant remarquer l’honneur qu’il vous a fait de mettre votre Lettre, c’est-à-dire, une décision de Morale des plus importantes à la tête de ses Comédies ; vous mériteriez, dis-je, qu’on finît cet ouvrage par une satire contre votre personne.
Celle dont notre poète s’est moqué particulièrement, qui se réunissait à l’hôtel de Rambouillet, était composée des femmes les plus recommandables par leur rang et leurs vertus, dont un sage, dont Fléchier a fait le plus bel éloge, dont les mœurs en effet étaient les plus édifiantes.
Aucun livte de morale ne traite si au long de l’origine, des avantages, des progrès, des révolutions du théatre dans la Grece, à Rome, en France ; aucun ne fait de plus grands éloges des Poëtes qui y ont brillé, des Auteurs qui en ont parlé.
Voilà le portrait & l’éloge de Moyse : Moysen coronavit in vasis virtutis.
Roscius, acteur célèbre dont Cicéron fait l’éloge, trouvoit ses rôles dans Plaute & dans Térence.