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193. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Le Livre que Castelvetro a écrit sur cette matière, est merveilleux, et il le serait encore davantage, sans l’affectation qu’il fait paraître à combattre mal à propos le sentiment d’Aristote : Ronsard, du Bellay, Peletier qui commençaient à avoir quelques idées de l’Art poétique, en ont écrit ; mais quelques éloges qu’on ait donné de leur temps à leur poésie, elle nous fait pitié maintenant. […] Ceux qui ne sont pas de ce sentiment, ne donnent tant d’éloges au Romain, que par un désir détourné d’abaisser le Français : Ce n’est pas qu’ils se soucient de rendre justice à l’Ancien ; c’est que la réputation du Moderne les éblouit et les importune.

194. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Des Bacchantes furieuses, des Satyres effrontés, Silène Dieu des ivrognes, Mercure des voleurs ; & vos théatres retentissent de leurs éloges, vos poëmes ne roulent que sur leurs aventures !

195. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

C’est ce qu’on lit dans son éloge, fait par son Successeur.

196. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Francœur & Rébel, par un choix généralement applaudi, qui fait tout à-la-fois l’éloge de leur mérite & de la place qu’ils occupent ; MM. […] La coutume voulait autrefois en France que les Opéras fussent précédés d’un Prologue ; c’était ordinairement un petit Poème à la louange de Louis XIV : l’éloge était caché sous une fine allégorie, ou bien amené avec beaucoup de délicatesse.

197. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Ces Comédies vont recevoir des éloges semblables à ceux qu’on a vusay dans les Chapitres précédents ; excepté la dernière à qui nous en réservons encore de plus complets. […] Un libertin qui sent par là son Athéisme se confirmer et sa conscience se rassurer, ne saurait être ingrat envers les auteurs de ces bons offices : son propre intérêt même l’engage à prôner de tels ouvrages, et à briguer pour eux des éloges. […] Au lieu de remontrances et de reproches, ces malheureux ne reçoivent de vous que des éloges ! […] « L’éloge que Cicéron fait de Roscius le Comédien, est un témoignage auquel les Païens n’ont rien à repartir.

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