Nous montrons par l’Ecriture, & par après par raison, combien c’est chose méchante de danser.
Tout cela peut avoir son style, sa poësie, son éloquence, sa grammaire, ses synonimes, aussi-bien que la peinture, la musique, l’écriture, & tout cela peut être appelé danse.
Ce n’est pas l’exemple que nous offre l’Ecriture dans une foule de mariages qu’elle rapporte de tous les anciens Patriarches.
Cependant, aux yeux des hommes raisonnables et dégagés de tout préjugé ou de tout esprit de parti, la beauté de leur doctrine peut-elle être comparée à celle des saintes écritures ? […] « A l’exemple de ces anges que l’écriture nous représente auprès du trône de Dieu, offrant l’encens et les sacrifices des hommes, il porte comme eux, dit le même auteur, il porte les vœux et les prières du peuple aux pieds de ceux que la même écriture appelle les dieux de la terre43. » Qu’il y a donc d’aveuglement ou de mauvaise foi à soutenir que l’orateur chargé de si nobles fonctions, n’est que l’artisan d’une chicane adroite et subtile, et peut-on, sans s’égarer, avec l’un des plus grands sceptiques44 dont la religion en France ait eu à déplorer les coupables erreurs, ne voir dans l’avocat que le vil instrument et l’odieux organe des passions des hommes ?
… Qu’elles apprennent de l’Ecriture et de l’Esprit de Dieu, en quoi consiste la vraie Vertu ; et alors elles tiendront un tout autre langage.