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57. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -

Le dessein que je me propose est découvert au commencement de mon Ouvrage ; je dirai seulement ici, que je serais charmé d’avoir écrit en abrégé tout ce qui concerne les différens Spectacles ; & d’avoir prouvé que la Comédie-mêlée d’Ariettes est susceptible de toutes les règles, puisqu’on l’appelle un Drame. […] M’aurait-on pardonné d’écrire sur le Poème dramatique, dont on a tant parlé, & qui a fait naître en tout tems un nombre infini de Volumes ; si je n’avais eu quelque chose de particulier à observer, si je n’avais eu des règles toutes neuves à proposer, ou du moins de nouvelles applications ? […] J’ai cru ne devoir pas craindre les longueurs, quand il s’est agi d’écrire sur un Spectacle tout-à-fait nouveau pour nous.

58. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16

Les Poëtes chez tous les Peuples chanterent d’abord la Divinité & les Héros : ils écrivirent ensuite en Vers le récit des exploits des Héros. […] Mais que deviendroit cette Bibliotheque, s’il vouloit la réduire aux seules Piéces, je ne dis pas dignes d’être admirées, je dis seulement écrites avec bon sens, & conduites avec vraisemblance ? […] Très informe dans sa naissance, elle fut perfectionnée par quatre grands Poëtes, & ce fut sur les Réflexions que leurs Ouvrages inspirerent à Aristote, qu’il mit par écrit les Regles de leur Art.

59. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Cet Ecrit n’étoit pas connu en France. […] Il y a suppléé par un Extrait qui précede l’Ecrit Latin. […] On lui opposa quelques Ecrits ; mais, dit M. […] Desprez de Boissy m’a écrite sur les Spectacles. […] « On a écrit que ces flétrissures étoient moi

60. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Je projetais un écrit, afin de prouver ce que je viens d’avancer ; mais, faute de temps, je dois l’ajourner, et peut-être indéfiniment. […] C’est ce que j’expliquerais d’une manière incontestable dans mon écrit projeté, mais qui n’existe que dans le futur contingent. […] Les injustes interprètes des réflexions franches que j’expose dans le présent écrit, m’accuseront peut-être d’avoir pris un ton ironique ; mais j’en appelle aux hommes les plus pénétrants, ils sauront apprécier la pureté de mes intentions. […] L’écrit dans lequel je voudrais m’expliquer à ce sujet, n’est pas encore commencé, et probablement je ne m’en occuperai jamais, car, ainsi que je l’ai annoncé au commencement de la présente Notice, je ne me mettrai à l’œuvre qu’après l’heureuse issue, si elle a lieu, du procès intenté contre le Constitutionnel et le Courrier.

61. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

Réfutation d’un Ecrit favorisant la Comédie. […] Cet Ecrit se trouve dans le même Livre que la Décision faite en Sorbonne, dont on vient de faire l’extrait. L’objet principal et le plus étendu dans cet Ecrit, est la Réponse aux passages de saint Thomas : l’Auteur dit que saint Thomas n’entend par Histriones, que les Farceurs ou Bateleurs, selon même tous les Calepinsag ; or les Comédiens ne voudraient pas être confondus avec ces gens-la. […] L’Auteur de cet Ecrit avertit d’abord qu’il le donne au public, par le conseil de personnes assez considérables dans l’Eglise, qui ont jugé qu’on ne peut opposer trop de digues à la violence du torrent qui entraîne tout le monde à la Comédie. […] On a écrit de Rome, que les Comédiens de Paris qui se présentèrent à la Confession au Jubilé de l’année dernière 1696. croyant que c’était un temps de grâce pour eux, comme pour les autres pécheurs, parce que les Confesseurs avaient le pouvoir d’absoudre des cas réservés ; surpris néanmoins que les Confesseurs leur eussent refusé l’absolution, s’ils ne promettaient par écrit de ne plus monter sur le Théâtre, avaient présenté une Requête au Pape, dans laquelle ils remontrent qu’ils ne représentent à Paris que des Pièces honnêtes, purgées de toutes saletés, plus propres à porter les Fidèles au bien qu’au mal, et inspirant de l’horreur pour le vice et de l’amour pour la vertu ; et ils prient le Pape de répondre si les Evêques ont droit de les excommunier.

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