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250. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

[NDE] Jean-Joseph Vadé (1720 - 1757), chansonnier et dramaturge français, notamment inventeur du genre poissard.

251. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Je vois bien que vous voulez attraper ce genre d’écrire.

252. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

» Fier Belyal procureur des enfers » Si tu ne fais ung faulx traict desuoyable » Nous perdons tout le genre humain saluable » Et demourons seuls enchaynez en fers.

253. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Dans ce genre de Spectacle qu’y a-t-il en soi de licite ?

254. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Dans ce genre de Spectacle qu’y a-t’il en soi de liçite ?

255. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

Les Acteurs, de tous les genres, non seulement seraient soumis aux Lois générales des Citoyens ; mais il faudrait que les Magistrats eussent sans cesse les yeux ouverts sur leur conduite.

256. (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194

La raison nous dicte donc de travailler à fortifier dans les Citoyens, un des deux principaux motifs des actions des hommes, qui est l’amour de la distinction entre nos pareils ; mais elle nous dicte en même temps les règles pour bien discerner les distinctions petites, vulgaires, incommodes au commerce, d’avec les distinctions précieuses qui procurent toujours la commodité et l’utilité des autres ; ce sont ces distinctions qui sont les seules véritablement dignes de louanges et désirables dans le commerce, il ne faut jamais que le désir de la gloire marche sans la connaissance de la bonne gloire ; or je suis persuadé que le théâtre bien dirigé par le Bureau des spectacles peut beaucoup servir à rendre les spectateurs non seulement très désireux de gloire et de distinction, mais encore très connaisseurs en bonne gloire et en distinction la plus précieuse afin que les hommes estiment de plus en plus l’indulgence ; la patience, l’application au travail, les talents et les qualités les plus utiles à leurs familles, à leurs parents, à leurs voisins, à leurs amis, à leur nation et au reste du genre humain.

257. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Ce fut un autre genre de comédie en Flandre, en Hollande & en Allemagne. […] Quel genre de soulagement ! […] C’est un nouveau genre de ridicule.

258. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

les cheveux serpentent, & entrelacés de furies forment le plus parfait contraste avec les ondulations des cheveux flottans de l’amour  : en saisissant les nuances attachées aux différents genres, on reconnoît la main d’un habile artiste ; l’art du Coëffeur des Dames tient donc au génie , c’est un art libre & libéral. […] Ce genre de folies les favorise encore, parce qu’il entre dans l’ordre des mœurs, & flatte la mollesse & la vanité de ceux qui le voyent, quelle mine plus riche pour le Théatre & ses suppôts !

259. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Il va plus loin que tous les autres genres du luxe. […] Le luxe est un goût très-vif & une recherche excessive de toutes les commodités & de toutes les délices de la vie, & de la superfluité la plus dispendieuse en tout genre.

260. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Si on appelle un tel personnage grand homme, les idées de notre siecle sont bien différentes de celles du genre humain, de la religion & de la vertu. […] Le grand Moliere, ce précepteur du genre humain, ce Saint réformateur, ne fait-il pas dans l’Amphitrion un pareil procès-verbal à Mercure & à Sosie, sous les fenêtres d’Alcmene, ainsi que Georges Dandin.

261. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

Mais ce n’est pas ce genre moral de masque que j’attaque ici, c’est le déguisement réel d’habit, d’état, de figure, qui favorise tous les vices & qui est un des grands abus, des grands dangers du spectacle. […] Garrik a fait un ouvrage très-bon en son genre sur son art ; il y donne des règles pleines de délicatesse, de goût & de vérité, pour rendre toute sorte de personnages & prendre sur le champ les plus légères nuances des sentimens où chaque mot, chaque action, chaque situation, chaque événement peut mettre l’Acteur, & pour écarter tout ce qui pourroit trahir le mensonge & décéler la vérité.

262. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Cependant qui ignore que c’étoit le peuple le plus corrompu en tout genre, jusqu’à faire rougir la nature ? […] Cependant c’est alors que le théatre étoit le plus licencieux en tout genre : témoin les comédies d’Aristophane, dont il nous reste une partie ; témoin ce même Socrate qui fut bien payé de son assistance, puisqu’il y fut joué dans les Nuées de la maniere la plus indécente, ce qui prépara l’arrêt de sa mort.

263. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Une autre genre de masque réprouvé & qualifié tel par les Canons, est celui des Ecclésiastiques qui portent un habit mondain. […] Il en est de même dans les animaux, non-seulement dans les genres d’oiseaux, de poissons, de quadrupedes, de papillons, de reptiles, d’insectes, & dans leurs diverses espèces, mais dans chaque individu ; dans le plus nombreux troupeau le berger distingue son mouton, dans la plus nombreuse meute le piqueur appelle son chien, dans la plus nombreuse armée le soldat reconnoît son cheval.

264. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

20Il y avoit trois genres de Questeurs, d’Vrbains ou de la Ville, qui ne prenoient soin que des deniers publics, de Criminels, pour les coupables, & de Provinciaux pour les affaires estrangeres. […] Ainsi dans ce grand nombre de Vainqueurs Romains, on n’en conte que trois qui ayent remporté ce genre de Victoire & de dépoüilles, & qui les ayent appenduës à Iupiter Feretrien.

265. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

Cette pièce, tirée de l’Ecriture, étoit plus propre à ce genre de beautés.

266. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85

Le bon déclamateur excelle dans ce genre, d’où on conclut que la déclamation est un art distingué.

267. (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109

Avait-on tort d’avoir crié contre ce torrent d’iniquité qui inondait le genre humain, et qu’il fallut noyer dans un déluge ?

268. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

C’était par ces Dieux, ces Oracles, ces Devins, qu’on voyait régner au Théâtre un esprit de superstition et de terreur, capables d’infecter le genre humain de mille erreurs, et de l’affliger encore de plus de maux.

269. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Pour commencer à sentir l’utilité des spectacles, supposez Monsieur un Gouverneur homme d’esprit qui, persuadé de la bonté de ce genre d’instruction, conduit son élève à la Comédie Française, on y représente Le Joueur m. […] Dans les pièces du Théâtre Français et du Théâtre Italien, que nous appelons Farces, la charge peut être regardée comme l’abus de l’esprit, et aux dépens du sens commun, et l’on ne perdrait pas beaucoup à la privation de ce genre de spectacle burlesque : dans les pièces régulières, la charge est la multiplication des traits dont l’Auteur compose le portrait du sujet qu’il veut peindre : cette charge est le chef-d’œuvre de l’art et du génie. […] Si c’est là le genre de charge que vous attaquez, vous ne réussirez sans doute pas mieux à prouver le danger du spectacle.

270. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Les Tragédies de ce dernier genre sont toutes tirées du Théâtre ancien. […] Un autre genre est celui où la cause des événements est dans l’ordre naturel, mais indépendante du caractère des personnes. […] Un troisième genre place dans l’âme des Acteurs tous les ressorts de l’action et du pathétique, et c’est là, selon moi, le plus moral et le plus utile. […] Il suffit d’étudier Corneille pour voir la révolution qui s’est faite dans l’art de la Tragédie, lorsqu’abandonnant les deux premiers genres, il y a substitué celui qui prend sa force pathétique et morale dans le combat des passions et dans les mœurs des personnages. […] Mais quiconque aime tendrement ses parents, ses amis, sa patrie et le genre humain, se dégrade par un attachement désordonné qui nuit bientôt à tous les autres, et leur est infailliblement préféré.

271. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

Platon, le maître d’Aristote, est bien plus rigoureux, il a banni tout-à-fait le Théâtre de sa république : nous ne recevons, dit-il2, ni la Tragédie ni la Comédie en notre Ville, ce genre de poësie voluptueuse est capable de corrompre les gens de bien, par ce que n’excitant que la colere ou l’amour, ou quelqu’autre passion qu’elle arrose les mauvaises herbes qu’il falloit laisser entierement secher*.

272. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Cette pièce comi-tragique finit presque par ces belles remarques, après avoir commencé par la farce et par les noms de ceux qui ont réussi en ce genre d’écrire et de ceux qui ont bien représenté ces ouvrages.

273. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Si c’est un bien que de danser en public, et qu’une jeune personne mérite un prix pour avoir bien dansé, il faut donc que tout le Sénat de Genève apprenne à danser aussi, qu’il ouvre le Bal lui-même, pour déterminer le Public à donner la préférence à ce genre d’amusement.

274. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Les forfaits des Medées ont toujours paru si propres au théatre, (tant les vices mêmes les plus attroces ont quelque chose de théatral,) qu’on en a fait quantité de piéces en tout genre : La Toison d’or, Medée, Jason, Jason & Medee, &c. […] Le remord de la conscience, le bien de l’humanité, l’intérêt de la république, la loi des mœurs, la pudeur & la décence, conformément aux intentions du Créateur, ont prescrit au genre humain, ces bornes sacrées, & n’ont laissé ignorer à personne, que c’est un crime, ou de perdre le fruit de la sécondité par une inutilité volontaire, ou d’en exposer la naissance au hazard, sans lui donner un pere & une mere légitimes.

275. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Cet homme unique dans son genre n’eut pas le courage de tout sacrifier à la vertu & à la religion. […] On l’a donnée avec des actrices : le changement n’est pas considérable, ces deux genres sont fort analogues.

276. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Nous pouvons ajouter les suffrages de quelques autres Jésuites, qui quoique dans un autre genre ne sont point à négliger. […] On peut y ajouter une autorité d’un autre genre, que l’élévation du rang & l’éminente piété ne rendent pas moins respectable, c’est le sentiment de Madame Henriette, fille du Roi, enlevée à la France à la fleur de son âge, après en avoir mérité l’admiration par ses vertus, de qui on peut bien dire avec le Sage : Elle a fourni en peu de temps une longue carriere ; Dieu n’a terminé ses jours de bonne heure que pour la préserver de la malice du péché & du prestige de la vanité du monde.

277. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Fremer sento al suo pié tuoni, e saette, L’odo dar legge ai secoli futuri, E regolare delle sfere il corso ; E veggo a un cenno suo da’ loro oscuri Antri uscir gli Acquiloni che sul dorso Portan gli strali delle sue vendette. » ed Si ce Sonnet dont le style a paru à Rome avoir quelque conformité avec le style de David ; si le morceau de Tragédie traduit ci-dessus ne vous font l’un et l’autre accorder que de l’esprit à Mme de Tagliazucchi, vous conviendrez qu’elle a du génie, si vous voulez consulter le recueil poétique de L’Arcadie ; vous y trouverez un bon nombre de morceaux de tous genres, et dans le goût et le style de tous les différents poètes les plus célèbres de l’Italie, mais surtout du Dante, de Pétrarque, de l’Arioste. Suivant l’usage de l’Arcadie, Mme de Tagliazucchi est métamorphosée dans ce recueil en Bergère sous le nom d’Oriana Ecalidea, la différence de genre et de style que vous trouverez dans la Poésie de son mari sous le nom d’Alidauro Pentalide ne vous laissera pas soupçonner qu’il ait mis la main aux ouvrages de son épouse, qui d’ailleurs s’était déjà fait connaître avant que M. 

278. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Que la Poésie a traité presque tous les genres, 99. […] Notice historique de ce genre d’Ouvrages, b, 45-72, 327-340 Roque (l’Abbé de la). […] Passe pour être l’inventeur du genre dramatique, b, 2 Thomas (Saint).

279. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Socrate et Platon chassent les Poètes lascifs, et appellent les autres Genre divin, et les retiennent.

280. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

« A l’instant va s’élever contre moi cette Philosophie d’un jour, qui naît et meurt dans le coin d’une grande Ville, et veut étouffer de là le cri de la nature, et la voix unanime du genre humain.

281. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Il a paru dans ce regne une multitude de bons livres en tous genres ; on n’y fait mention que de l’Encyclopédie, qu’on assure faire la gloire du siecle de Louis XV, & des comédies de Dufreni. […] Dorat, éleve de Thalie & favori des actrices, connu par des succès & des disgraces littéraires, des graces & des négligences, des traits saillants & des ouvrages médiocres en tous genres : car il a voulu essayer de tout.

282. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Marc fut d’abord militaire, ensuite ecclésiastique, il courut le monde en aventurier ; enfin devenu Janséniste, il dèshonora la morale severe, & dépara plusieurs bons ouvrages en divers genres par des Romans, des pieces de théatre, des satyres & des éditions, des œuvres libertines de Chaulieu, St.  […] On a beaucoup ri, la farce a réussi parfaitement ; le pour & contre sont bien reçus dans les Etats de Thalie ; après tout, c’est rendre justice à Arlequin, il mérite bien des jeux séculaires, il vaut bien en son genre les plus grands poëtes ; son nom est beaucoup connu ; une infinité de piece toute sur Arlequin, & il regne sur tous les Théatres de l’Europe, il faut bien du génie, de souplesse, d’adresse, de finesse pour être un parfait Arlequin ; son nom a passé en proverbe : honneur que n’ont pas reçu les plus grands maîtres.

283. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Ce genre de réparation a été pris de Boileau dans sa Satyre IX. […] Après avoir donné différens Ouvrages au public, le sieur Mercier s’essaya, vers l’année 1769, dans le genre dramatique. […] Mais elle est d’un genre qui exclut ces succès équivoques ou traînans, que l’on distingue à peine des chûtes : le titre seul lui assure le plus grand intérêt de curiosité ; & le public ne peut se décider pour ou contre elle qu’avec une sorte d’enthousiasme.

284. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

., arrivent peu à peu à leur but désorganisateur et destructeur, en replongeant le peuple dans l’ignorance et en cherchant à lui rendre les erreurs et les superstitions des siècles de barbarie ; ils veulent enfin procurer à la France le même genre de bonheur et de gloire, que la secte monachique et jésuitique procure aujourd’hui à la malheureuse Espagne.

285. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Les galeries des scénes legeres, dont chacun est un portrait ; ces cadres, ou sous le nom de comédie, on enchasse tout ce qu’on veut, ne sont pas difficiles, ce sont des coups d’essai d’un aprentif poëte, elles peuvent être ingénieuses, & la Centenaire a son mérite en ce genre. […] Ce suprême sénat a fait son apothéose littéraire en donnant son panégyrique pour sujet du prix ; dès lors les barrieres de la décence levées, le délire théatral s’est répandu comme un torrent débordé, & a tout inondé d’éloges, & enfin a inventé & solemnisé cette fête bisarre, qui dans son genre, vaut bien les fêtes des foux, qu’on a si amerement condamnées.

286. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Il est plus de gens capables de goûter les talens d’unvirtuose en musique, que ceux d’un éxcellent Poète : pour entendre l’un, il ne faut que des oreilles ; au lieu que le genre de l’autre veut parler à l’esprit. […] C’est contredire furieusement les louanges que j’ai éssayé de prodiguer à l’Opéra-Bouffon : comment après m’être quelquefois tant éfforcé, ou sérieusement ou par plaisanterie, à élever ce genre de Spectacle, ai-je ôsé dédaigner un art à qui il doit toute sa gloire ?

287. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

Si, sur le théâtre, on a voulu quelquefois, dit-il, intéresser pour des scélérats ; c’est la faute du poëte & non du genre.

288. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

L’unité l’indossubilité du mariage est une loi aussi ancienne que le monde ; c’est la premiere qui fut donnée à l’homme, & la plus nécessaire au genre humain pour sa conservation & sa propagation, pour la paix de la société, l’union des familles, l’éducation des enfans, l’état des femmes, pour fixer la légéreté de l’homme, réprimer ses passions, arrêter le débordement de ses vices, le rendre utile à ses semblables & à lui-même ; il n’est pas bon que l’homme soit seul , dit en le formant son adorable Créateur, donnons-lui une compagne qui lui ressemble .

289. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Si on ne peut être heureux qu’au spectacle, le genre humain est bien à plaindre ; il n’y a pas la millieme partie qui le fréquente.

290. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Le dernier genre de Combats estoit des bestes contre les bestes.

291. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Pour le langage, les pensées, les bons mots, les quolibets, les sottises, les obscénités, jusqu'aux jurements, aux imprécations et aux vilains mots que la populace enchâsse à tout propos dans ses discours, il n'est guère de genre de démence dont le théatre ne s'embellisse.

292. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

La procession du rosaire à Venise est une des plus plaisantes de ce genre. […] L’office de la messe est du même genre que celui de la veille de Noël ; le prêtre disait à l’introït : puer natus est ; cantate evovæ. […] Les vêpres sont du même genre, et n’ont rien de particulier.

293. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

On ne cite que des pieces françoises, des acteurs françois ; on ne reçoit d’autorité légitime, que celle de Boileau, comme si un Italien n’avoit pas l’usage de la poëtique de Vida, Italien, qui vaut, en son genre, celle de Boileau ; & dans tous cela, on ne peut méconnoître la vanité nationnale, sur tout en matiere de théatre, où nous nous donnons sans difficulté la palme. […] Les ariettes, les vaudevilles qui ont eu quelque cours, sont un genre de mérite emprunté, qui peut enrichir toute sorte de théatre, les graces, la coquetterie des acteurs, des danseuses, des figurantes, qui achalandent un théatre, ne sont pas un mérite dramatique, & sont un très-grand démérite pour la Réligîon & les mœurs.

294. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Etalant ce qu’il y a de dangéreux par la parure, elles deviennent le fleau du genre humain, & le perdent en détail. […] Qu’importe encore une fois par quel chemin on aille en enfer, par quel genre de délire on extravague.

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