/ 533
393. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

C’était donc à l’une ou à l’autre que le traducteur devait comparer son ouvrage, s’il voulait que son allusion eût du fondement, et même de la justesse en tout sens. […] Il va d’un crime à un autre ; de la censure des ouvrages de Dieu à la profanation de sa sainte parole. […] Certainement,L’Auteur regarde les Comédies Anglaises comme des ouvrages du démon, aussi-bien que les Oracles qu’ils rendaient autrefois. […] L’Auteur regarde les Comédies Anglaises comme des ouvrages du démon, aussi-bien que les Oracles qu’ils rendaient autrefois.

394. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170

Voyez l’Arrêt du Parlement à la fin de cet Ouvrage.

395. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132

Voyez le prémier chap. du Livre 2 de cet Ouvrage.

396. (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -

et voir en même temps le scandale qu’a donné cet ouvrage, sans en être sensiblement affligé ; et j’ai cru même qu’il était de mon devoir pour l’édification de l’Eglise, et pour l’honneur de mon ministère de déclarer publiquement que cette Lettre n’est point de moi, et que je n’y ai aucune part, que je n’en ai rien su qu’après qu’elle a paru, et que je la désavoue absolument.

397. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

L’ouvrage n’a sûrement rien dont on doive s’enthousiasmer. […] Quoi qu’il en soit, l’impression a été son écueil, & la mise à sa place, parmi les ouvrages médiocres dans le littéraire, mauvais dans l’ordre de la religion. […] On a beau mettre en note, un ouvrage de théatre ne doit pas être jugé comme un ouvrage de théologie, on oublie qu’on fait parler un Théologien, un Curé, qui doit être Catholique. Un ouvrage de théatre ne doit pas faire des excursions sur la théologie, & parler contre la foi.

398. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Celui-là ne donnerait que la moitié de ce qu’il faut à un homme d’esprit, qui ne lui voudrait accorder que le repos, ou l’interruption de son travail : c’est suffisamment soulager le corps, de lui permettre de ne pas continuer son ouvrage, et de n’agir point ; mais c’est trop peu pour l’esprit. […] Pompée dont l’esprit populaire et magnifique cherchait toutes les occasions de plaire à ses Concitoyens, fit bâtir une galerie publique, où il mit de si riches embellissements, que l’Orateur Romain lui a voulu donner place dans ses ouvrages pour en conserver la mémoire. […] Tout cela se rencontrant dans l’ouvrage de Dieu, il est aisé de conclure que tout ce monde ne fait qu’un chœur, où toutes les créatures tiennent leur partie pour rendre continuellement un Cantique de louanges, et d’actions de grâce à leur Créateur. […] Le seul changement d’ouvrage nous peut divertir. […] Tous ces ramasah qui ne sont composés que d’histoires faites à plaisir, ont obtenu parmi nous le nom de Romans ; on les a ainsi appelés d’un fameux ouvrage de la même nature, qui porte pour titre le Roman de la Rose.

399. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

« L’unique regret qui me reste, dit le célèbre Gresset, en parlant de ses pièces, c’est de ne pouvoir point assez effacer le scandale que j’ai pu donner à la Religion par ce genre d’ouvrages, et de n’être point à portée de réparer le mal que j’ai pu causer. […] Auteur célèbre d’un grand nombre de pièces, il abjura ses travaux couronnés, et déclara les maximes de ces sortes d’ouvrages diamétralement opposées aux maximes du christianisme. […] Plusieurs savants ouvrages parurent sur ce sujet.

400. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

L’auteur de cet ouvrage n’est-il pas un païen ? […] Si j’entreprenois sa vie galante, ce seroit un ouvrage infini. […] Pendant cinq à six mois que dura cette intrigue, écrite avec la plume d’un jeune romancier, on fait écrire tous les jours ces deux amans, comme la Mancini à Louis XIV, des lettres galantes, & on en donne deux pour modeles, dont aucune n’est l’ouvrage de ces enfans.

401. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29

.), s’il faut en croire un ouvrage plein d’irréligion & d’indécence : A l’égard des Acteurs & des Actrices qui courent en troupes comme ailleurs, ce n’est ni le préjugé de la nation ni le genre des pieces qu’ils représentent qui jette comme par-tout le mépris & l’infamie sur leur état, ce sont leurs mœurs & leur conduite, toujours plus dépravées que dans les autres classes des citoyens. […] L’Ami des femmes, ouvrage ingénieux & sage, en parle ainsi : Nos spectacles semblent consacrés à perpétuer les mystères de la ridicule idolâtrie des femmes ; l’opéra sur-tout est une liturgie d’amour, pleine d’hymnes dévotes, & d’une dévotion bien chaude pour ce petit Dieu. […] Cette idée de l’opéra est très-juste, & cet aveu d’un grand poids de la part d’un homme qui dans toute son Histoire fait un éloge infini singulierement de tous les Auteurs dramatiques & de leurs ouvrages.

402. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Le livre de l’Abbé Gros de Besplas sur le bonheur public est l’ouvrage d’un adorateur des Grands. […] Mais c’est confondre le littérateur, qui parlant à l’Académie, n’envisage que la perfection de l’art, & propose ses réflexions littéraires sur les défauts & les beautés des pieces, comme nous faisons dans tout le cours de cet ouvrage, sans avoir jamais voulu approuver le théatre, ni cru possible de le réformer. […] Si c’est la réforme que nous devons désirer, l’ouvrage est déjà parfait, les Grands ont produit ce chef-d’œuvre.

403. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Car si ceux de bois estoient considerables par l’ouvrage, il en estoit d’or, d’argent & de plusieurs autres metaux, qui portoient leur prix dans leur poix & en leur valeur. […] Et enfin, le luxe & l’ambition y firent employer le marbre & le porphyre, les agrémens de l’art, & les ouvrages des l’esprit, l’observation des ordres, & la iustesse des Inscriptions, comme celuy de Cesar & de beaucoup d’autres. […] Moy-mesme, ie m’en suis fait quelques-unes que j’ay esté contraint de remetre, pour ne point interrompre le fil de mon ouvrage, & pour pouvoir plus à loisir m’instruire & me satisfaire.

404. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Si vous examiniez avec attention tout ce qui s’y passe, vous verriez que tout est ici l’ouvrage du démon. […] quels sont ces cris diaboliques & ces habits dont l’indécence est l’ouvrage de l’enfer ?

405. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

L’origine du théâtre n’est ni édifiante ni brillante ; il est l’ouvrage de l’idolâtrie, de la débauche, de la malignité et de la folie. […] I. du Philosophe malgré lui), ouvrage sensé et ingénieux, dit, en parlant du théâtre : « Dans nos réduits champêtres, la voix mélodieuse d’un musicien, les sons enchanteurs d’un instrument dangereux, ne versent point la mollesse dans nos cœurs, comme dans ces temples somptueux d’où la vertu ne peut approcher sans crainte, où Bélial est la Divinité qu’on adore, et l’honneur la victime qu’on immole, l’indécence et la débauche le seul but où tendent ses adorateurs.

406. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Il écrivit un grand ouvrage, il fit prêcher de toutes parts, il publia des ordonnances, il lança des excommunications, il se réserva ce cas de conscience ; tout ce qu'il put obtenir, c'est qu'il n'y eût point de comédie pendant lez carême (Hist. […] François de Sales dans ses ouvrages, l'Ecriture même, quoique fort rarement, se permirent des railleries innocentes.

407. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7

Ces fêtes ne furent des folies que parce que c’étoit l’ouvrage du théatre, qui empoisonne tout ce qu’il touche.

408. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123

Mais quelque raison que l’on puisse donner de l’intérêt qu’on prend aux Poèmes tragiques, le Philosophe s’étonnera toujours que l’on chérisse des Ouvrages qui nous remplissent de douleur, qui nous arrachent des cris & des larmes : car enfin il ne paraît pas naturel de trouver des délices à s’affliger.

409. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

Ce défaut paraît surtout dans les Ouvrages d’Euripide, & particulièrement dans son Iphigénie.

410. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88

Ceux qui donnent quelque chose aux Histrions et aux femmes perdues, dit-il, n’ont pas égard à la nature, qui est l’ouvrage de Dieu ; mais ils ne considèrent que la dépravation de ces gens-là, dont ils tirent du plaisir.

411. (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296

On doit par conséquent éloigner, autant que possible, de la lecture de ces sortes d’ouvrages, qu’on ne peut lire sans danger pour l’innocence, la vertu, les mœurs.

412. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345

., il peut les priver de leur royaume, donner leurs états à un autre prince, et dégager leurs sujets de l’obéissance qu’ils lui doivent, et du serment qu’ils lui ont fait11. » Et après la mort de ce monarque, Busenbaum, célèbre jésuite, ne craignit pas de publier dans un de ses ouvrages : « Que l’action de Jacques Clément, dominicain, est une action mémorable, par laquelle il avait procuré à sa patrie et à sa nation le recouvrement de sa liberté ; que le massacre du roi lui fit grande réputation, et qu’étant d’une complexion faible, une vertu plus grande soutenait son courage. » De tels préceptes et de tels récits excitent l’indignation de tous les hommes de bien, en même temps qu’ils méritent toute la répression de l’autorité séculière.

413. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17

Il a paru de nos jours plusieurs Ouvrages excellents sur cette matière qui tendent à la même fin : Mais, comme la perfection est un bien qu’il est plus facile de désirer que d’obtenir, on est souvent obligé de s’en tenir aux motifs et aux remontrances qui peuvent engager à réformer en quelque chose les désordres ; puisque ce serait en vain que l’on entreprendrait de détruire la racine même de la corruption.

414. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Elles sont versées dans l’art de plaire, & c’est à la Comédie ou bien à l’Opera qu’elles mettent toute leur science en exercice ; tout est étudié dans leurs gestes, dans leur attitude, elles paroissent dans une immodestie qui choque les libertins même : si leur rencontre n’est pas une espéce de scandale qu’on doive éviter, il faut jetter au feu les Ouvrages des SS. […] Avec eux descendront dans l’abîme, les sages, selon le monde, la vanité ayant corrompu leurs vertus ; puis les Philosophes orgueilleux qui contestent au Tout-Puissant l’Ouvrage de la Création ; qui blasphément contre la Providence, assurant que les choses d’ici-bas ne dépendent point de Dieu, & que le monde est venu par hazard, & s’en retournera de même.

415. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Le galant Ovide a fait en faveur des Dames, un petit livre sur l’art de se farder : de medicamine faciei ; il reste peu de chose de ces ouvrage digne de lui, le reste s’est perdu, la perte est légere ; il y donne des recettes pour faire un beau tard. […] L’Abbé de Marolles ; dans sa traduction d’Ovide, dont il auroit pu ne pas traduire quelques ouvrages, entend par ces paroles, non les bonnes mœurs, mais la bonne humeur ; il est vrai que la bonne humeur rend les femmes agréables, & la mauvaise humeur fort incommodes ; mais quelques divertissantes qu’elles soient, sans les bonnes mœurs, elles seront méprisées, la vertu les fera estimer & cherir en tout tems, malgré le dégoût, les infirmités & les rides de la vieillesse, qui alterent toujours l’humeur. […] Pour rendre l’ouvrage parfait, il faudroit tous les jours prendre des bains de ceruse, comme l’Imperatrice Poppée prenoit tous les jours des bains de lait d’ânesse, & y tremper toute la personne, comme on trempe une piece d’étoffe dans la chaudiere d’un teinturier, encore même y a-t-il quelquefois des taches.

416. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

le public admirera-t-il les ouvrages de cet Ecrivain danseur ? […] Dans le transport de son zèle il brise les Tables de la Loi qu’il avoit entre les mains, court réduire en cendre cet ouvrage de la superstition & du crime, & fait passer au fil de l’épée des milliers de ces danseurs : Vidit vitulum & choros, & iratus valde, &c. […] Ces bals furent un ouvrage de la régence de M. le Duc d’Orléans ; ils commencèrent le 7 janvier 1718 : ils durent environ trois mois, deux fois la semaine, au profit de l’Opéra.

417. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Dans les ouvrages de nos auteurs modernes, son goût accueille, approuve tout ce que nos pères auraient approuvé, accueilli, et ce goût épuré d’après nos nouvelles mœurs, réprouve ce que nos pères, plus indulgents, auraient peut-être permis et souffert, soit dans l’action, soit dans le langage. […] « L’Eternel est son nom, le monde est son ouvrage, Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous les mortels avec d’égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois…t. » Quelle leçon plus éloquente, plus sage, plus hardie, a-t-on jamais adressée à ceux qui gouvernent la terre, que celle prononcée par Joad, aux pieds du jeune Joas, après avoir ceint son front du bandeau royal, et l’avoir reconnu pour son roi ? […] C’est que, par suite de l’envahissement de cette langue si claire, si précise, et qui a obtenu le monopole de la diplomatie, les ouvrages de nos philosophes sont lus chez presque toutes les nations, et que les peuples y trouvent proclamés nos principes de liberté, d’égalité, et surtout le néant de la prétendue souveraineté du pontife de Rome.

418. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

On aurait pardonné aux Confrères la grossièreté de leur jeu, comme on pardonnait aux Peintres et aux Sculpteurs la grossièreté de leurs ouvrages. […] Bernard (Histoire des ouvrages des Savants, année 1696. […] Sans doute, si c’est pour les faire représenter ; mais si on se borne à la composition ou à la lecture, on peut les traiter comme tout autre ouvrage d’esprit, ou tout autre tableau.

419. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111

Veritablement l’ouvrage du Lac qu’il fit faire aupres du Tybre, a quelque chose de surprenant & de peu croyable.

420. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56

C'est pourquoi dans ce discours, aux choses qui concerneront conjointement la Comédie et la Tragédie, les Comédiens et les Tragédiens, je ne me servirai bien souvent que du premier nom ; ce que je dis afin que l'on ne s'imagine pas que je veuille mettre autant de différence entre les Acteurs de ces deux sortes d'ouvrages, comme il y en avait entre eux et ceux qui s'appliquaient aux autres Jeux de Théâtre ou de scène, qui n'avaient presque rien de commun avec ces premiers.

421. (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406

Après lui avoir plusieurs fois réitéré la même prière il me renvoya mes Ouvrages, et la Lettre dont il m’a dit qu’on lui fait un crime auprès de vous.

422. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68

[NDE] Pour une question de lisibilité, nous ne gardons pas la pagination de l'original, séparée pour chacune des trois parties de l'ouvrage (Traité, Tradition, Sentiments) b.

423. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77

 » « Quand même on pourrait me disputer cet effet ; quand même l’on soutiendrait que l’exemple de force et de vertu qu’on voit dans Titus, vainqueur de lui-même, fonde l’intérêt de la Pièce, et fait qu’en plaignant Bérénice, on est bien aise de la plaindre ; on ne ferait que rentrer en cela dans mes principes : parce que, comme je l’ai déjà dit, les sacrifices faits au devoir et à la vertu, ont toujours un charme secret, même pour les cœurs corrompus : et la preuve que ce sentiment n’est point l’ouvrage de la Pièce, c’est qu’ils l’ont avant qu’elle commence.

424. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Ce n’est pas assurément à des Orateurs formés par de tels maîtres, que l’Eglise et la magistrature, la religion et la justice, la droiture et la vertu, ont jamais dû leur gloire ; la seule idée que leurs talents étaient l’ouvrage du théâtre, les eût décrédités sans retour ; on eût dit comme Boileau, « et dont les Cicéron se font chez P. […] Le Journal des Savants, la République des Lettres, l’Histoire des ouvrages des Savants, etc., ne se sont jamais amusés à ces frivoles analyses, aux débuts des Actrices, aux compliments des Acteurs, et ne parlent des spectacles qu’en passant, par occasion, comme d’un objet inutile et dangereux.

425. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Il est vrai qu’il y a quelque chose de galant dans les Ouvrages de Molière, et je serais bien fâché de lui ravir l’estime qu’il s’est acquise : il faut tomber d’accord que s’il réussit mal à la Comédie, il a quelque talent pour la farce, et quoiqu’il n’ait ni les rencontres de Gaultier-Garguille, ni les Impromptus de Turlupin, ni la Bravoure du Capitan, ni la Naïveté de Jodelet, ni la Panse de Gros-Guillaume, ni la Science du Docteur, il ne laisse de plaire quelquefois, et de divertir en son genre : il parle passablement Français ; il traduit assez bien l’Italien, et ne copie pas mal les Auteurs : car il ne se pique pas d’avoir le don d’Invention, ni le beau Génie de la Poésie, et ses Amis avouent librement que ces Pièces sont des « Jeux de Théâtre, où le Comédien a plus de part que le Poète, et dont la beauté consiste, presque toute dans l’action » : ce qui fait rire en sa bouche, fait souvent pitié sur le papier, et l’on peut dire que ses Comédies ressemblent à ces femmes qui font peur en déshabillé, et qui ne laissent pas de plaire quand elles sont ajustées, ou à ces petites tailles, qui ayant quitté leurs patins, ne sont plus qu’une partie d’elles-mêmes. […] Cette pièce a fait tant de bruit dans Paris ; elle a causé un scandale si public, et tous les gens de bien en ont ressenti une si juste douleur, que c’est trahir visiblement la cause de Dieu, de se taire dans une occasion où sa Gloire est ouvertement attaquée, où la Foi est exposée aux insultes d’un Bouffon qui fait commerce de ses Mystères, et qui en prostitue la sainteté : où un Athée foudroyé en apparence, foudroie en effet tous les fondements de la Religion, à la face du Louvre, dans la Maison d’un Prince Chrétien, à la vue de tant de sages Magistrats et si zélés pour les intérêts de Dieu, en dérision de tant de bons Pasteurs, que l’on fait passer pour des Tartuffe, et dont l’on décrie artificieusement la conduite : mais principalement sous le Règne du plus Grand et du plus Religieux Monarque du Monde : cependant que ce généreux Prince occupe tous ses soins à maintenir la Religion, Molière travaille à la détruire : le Roi abat les Temples de l’Hérésie, et Molière élève des Autels à l’Impiété, et autant que la vertu du Prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses Sujets le Culte du vrai Dieu par l’exemple de ses actions ; autant l’humeur libertine de Molière tâche d’en ruiner la créance dans leurs esprits, par la licence de ses Ouvrages.

426. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

) Le Caffre, l’Iroquois, le Japonois, l’habitant de la froide Siberie, enfin tous les Peuples qui composent ce bas monde, trouveront en cet ouvrage le sujet de leur admiration & de leurs éloges.

427. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

La fin principale pour laquelle les Fêtes ont été instituées, comme l’Ecriture même nous enseigne ; c’est pour honorer le repos ineffable de Dieu après l’ouvrage de six jours.

428. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178

Leurs assertions font un ensemble d’un aussi grand poids que les canons, et dès qu’ils se réunissent en grand nombre sur une vérité doctrinale, on ne peut la démentir sans s’écarter des bornes de la doctrine chrétienne, dont ces grandes lumières ont conservé le précieux dépôt dans leurs ouvrages.

429. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Des lois très simples peuvent remédier à tous ces abus : j’en ai fait l’objet d’un autre ouvrage que celui-ci, et j’en destine l’hommage à Nos Seigneurs le Gouverneur de Paris, et les quatre premiers Gentilshommes de la Chambre du Roi, comme préposés à la Police et spectacles. […] Car n’est-ce pas pour être connu personnellement qu’un Auteur donne ses ouvrages au Public ? […] MM. de Voltaire et de Crébillon perdront-ils rien de leur réputation par les absurdes critiques que vous venez de faire de leurs ouvrages ? […] Un Grand Prince vous a voulu payer un de vos ouvrages beaucoup plus qu’il ne vaut assurément ; vous ne vous êtes réservé superbement du présent qu’il vous faisait qu’un peu plus de ce qu’il valait, et vous avez renvoyé le reste, afin qu’on pût vous comparer à Diogène ; votre orgueil a percé comme celui de votre modèle ; car l’histoire ne dit pas que vous ayez fait aucune démarche pour que ce trait de modestie et de désintéressement fut dérobé à la connaissance du Public.

430. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Les Mahométans ni les Tartares n’avoient pu leur communiquer les ouvrages Grecs & Romains ; ils inventerent donc l’art, (cette conséquence n’est pas juste, les Indiens, les Japonois ont eu de tous les tems, des théatres, peut-être avant eux ;) mais par la tragédie Chinoise qu’on a traduite, on voit qu’ils ne l’ont pas perfectionnée. […] Il est vrai qu’alors les ouvrages dramatiques étoient grossiers en Europe ; à peine même cet art étoit-il connu. […] Le reste de la narration sur la conduite, la defaite, la prison, la mort ignominieuse de cette Princesse, est encore un tissu de mensonges étrangers à cet ouvrage.

431. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Un discernement exquis et sûr qui saisit les choses du côté de la nature, et de l’usage, ne l’abandonne jamais : une force de raison soutenue et une vivacité d’imagination modérée, règnent également dans ses ouvrages : son bel esprit ne s’évapore point en idées vaines et chimériques, et sa fureur poétique ne l’entraîne jamais au-delà des règles. […] Ce Poète introduit une Prêtresse dans Le Rudens, qui est le seul exemple que je sache en ce genre dans ses ouvrages. […] A l’égard des Poètes modernes, le célèbre Corneille et l’inimitable Molière n’emploient point de Prêtres dans leurs ouvrages.

432. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Térence est en ce genre, un livre de dévotion, en comparaison de Moliere, de Dancourt, de Gerardhi, &c. que dans une tragédie d’Eschile ou d’Euripide, à la place du nom de Jupiter, d’Apollon, de Minerve, on mette le nom du Dieu véritable, sans rien changer dans les pieces & les sentiments ; on en fera un ouvrage si pieux, que notre théatre ne pourra souffrir la bigotterie de ces chefs-d’œuvres. […] Cet ouvrage avoit coûté cinq ans de travail des plus célébres Sculpteurs, & des sommes immenses.

433. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

C’est à tout prendre un ouvrage médiocre, & sans le goût du libertinage & de l’irréligion qui a fait sa fortune, elle ne seroit pas sortie de la foule de trente autres poëmes qui ont autant & mieux mérité les lauriers poëtiques sans les obtenir. […] L’art de sanctifier le crime & de s’en faire un mérite : L’amour qui nous attache aux beautés éternelles, N’étouffe point en nous l’amour des temporelles : Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés.

434. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

C’est l’ouvrage d’un homme d’esprit qui n’a point l’usage du monde, du moins dont son état tient le génie enchaîné dans un cercle étroit de sévère bienséance. […] Dans ce livre, qui n’a guère plus de dévotion que les ouvrages & la conduite des gens de théatre, on trouve ordinairement amicus, amica, frater & soror, à la place d’amant & de maîtresse, qu’ils ne se font aucun scrupule d’employer.

435. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Dans le grand nombre d’ouvrages qu’on a écrits contre le théâtre, on n’a guère traité la question s’il est permis d’aller à la comédie les jours de fête. […] Je le démontre dans tout cet ouvrage.

/ 533