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113. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Et parce que c’étaient les Confrères qui en ce temps-là jouaient eux-mêmes, il leur fut encore permis par des Lettres Patentes de 1402. d’aller et de venir par la Ville, habillés suivant le sujet et la qualité des Mystères qu’ils devaient représenter. […] Ces Messieurs crurent qu’on ne pouvait les résoudre sans en venir au fond, et sans examiner la question principale, qui est celle de la Comédie même ; ce qu’ils firent dans le cas suivant, en appuyant leur résolution par les raisons les plus solides. […]  » Tertullien prouve par d’autres raisons dans les chapitres suivants, que les spectacles sont défendus. […] Saint Louis dans le siècle suivant chassa les Comédiens de son Royaume, comme il est rapporté dans sa vie. […] Charles, suivant l’exemple et l’esprit des Pères de l’Eglise, a condamné la Comédie par des raisons particulières prises du côté des choses fort sales ou impies qui y étaient représentées, et encore par une raison générale tirée des circonstances qui dans la pratique en sont inséparables ; c’est à savoir, qu’elle porte à la corruption des mœurs.

114. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Après les leçons que le clergé romain avait reçues pendant les orages de la révolution, les amis de la religion espéraient que l’Eglise, devenue gallicane (comme le demandait l’austère Bossuet), aurait modifié sa discipline et ses dogmes suivant les changements qu’ont apporté dans nos mœurs et dans nos croyances, la diffusion plus générale des lumières, la répartition plus étendue de l’aisance et de la richesse, et la conquête de la liberté qui a fait recouvrer à l’homme sa dignité. […] Ces plaisirs diffèrent suivant nos goûts, nos habitudes, le genre de notre travail et de nos occupations. […] Je ne vous le donnerai pas non plus pour modèle à vous jeunes gens de notre France si polie, si élégante, car sans doute il dansait mal ; puisque, suivant la Biblem : « Mical, sa femme, voyant le roi David qui sautait et dansait, se moqua de lui et le méprisa dans son cœur. » Mais permettez-moi, mes chers auditeurs, d’emprunter à une plume que vous reconnaîtrez sans douten, la défense d’un plaisir si cher et si utile à la jeunesse.

115. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Chacune d’elles prendra parti suivant son zèle, ou suivant le goût du siècle. […] Suivant ce beau plan, il lui est aisé de trouver son compte.

116. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435

(Voyez la Note suivante).

117. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440

Macrobe raconte, que Pylade se fâcha un jour qu’il jouait le Rôle d’Hercule furieux, de ce que les Spectateurs trouvaient à redire à son geste trop outré, suivant leurs sentimens, & qu’il leur cria, après avoir ôté son masque, « Foux, que vous êtes, je représente un plus grand fou que vous. » Après la mort d’Auguste, l’art des Pantomimes reçut de nouvelles perfections* : sous l’Empereur Néron, il y en eut un qui dansa, sans Musique instrumentale ni vocale, les Amours de Mars & de Vénus.

118. (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8

Le premier jour du jeu, qui fut le septième d’août, fut employé principalement à loger le papeq et ses adhérents au paradis de bois des jésuites, suivant la sentence prononcée par leur nouveau Dieu.

119. (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406

D’un ton trop sévère et trop haut Vouloir d’un Orgueilleux réprimer le défaut C’est le rendre encore plus superbe ; Au lieu que sur son âme on fait plus de progrès Suivant l’ingénieux Proverbe Castigat ridendo mores.

120. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68

Les Empereurs Théodose, et Valentinien, ayant égard aux remontrances des Pères de ce Concile, publièrent cette Loi, qui est rapportée dans le Code de Théodose l'année suivante 425.

121. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112

Il lui répugne que je professe moi-même du respect pour cette même religion ; car, suivant lui, ce respect n’est qu’une vénération apparente.

122. (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438

La maison de la Trinité fut de nouveau destinée à un Hôpital, suivant l’esprit de sa fondation ; le Parlement par un Arrêt du 30.

123. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77

y avait, dit Plutarque, chez les Lacédémoniens toujours trois danses en autant de bandes, selon la différence des âges, et ces danses se faisaient au chant de chaque bande ; celle des vieillards commençait la première en chantant le couplet suivant.

124. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85

Les ignorants y verraient combien ils sont méprisables par leurs bévues et par l’absurdité de leurs raisonnements, et se trouveraient excités à chercher les moyens de s’instruire : les Suivantes rusées et intrigantes y seraient frappées de la punition de leurs artifices et de leurs entreprises téméraires : les Valets fourbes et infidèles y reconnaîtraient que les friponneries sont tôt ou tard découvertes et punies : l’Avare sordide ne verrait qu’avec confusion, dans un autre lui-même, la perte et l’enlevement d’un argent amassé avec tant d’indignité et gardé avec tant d’inquiétude : le jeune homme dissipateur n’y envisagerait qu’en tremblant, l’indigence dans laquelle il court le risque de se précipiter par l’excès de ses profusions.

125. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Le vice, dans la Comédie du Méchant, est détestable dès qu’il se montre ; les faiblesses de Florise excitent le mépris ; la prévention de son frère impatiente ; on a pitié du jeune étourdi, qui s’expose, en suivant les conseils du Méchant, à perdre une Maitresse qu’il aime. […] En suivant cette méthode, on mettra toutes sortes d’intrigues, tous les genres de vices & de ridicules sur le Théâtre, non-seulement sans danger, mais avec fruit. […] Je cite en exemple de cette inconvenance sur notre Théâtre, la Scène du I Acte du Glorieux entre Lisimon & Lisette ; une Scène dans Heureusement, de Lindor avec la Suivante de sa belle Cousine. […] Les Tragédies se représenteront le Lundi, le Mercredi & le Samedi, de chaque semaine : les Comédies, tous les jours ; mais dans l’ordre suivant : les jours de Tragédie, on donnera sur les Théâtres Comiques, une de nos Pièces en trois Actes, une de nos petites Comédies en un Acte, qui seront suivies d’une Pièce mêlée d’Ariettes, ou d’un Opéra-comique en Vaudevilles. […] J’entens quelquefois dire, que le Théâtre Français n’a pas une quantité de Pièces proportionnée, sur-tout de celles en un Acte, pour varier les Représentations : J’avance qu’il y en aurait assez pour ne pas les répéter durant un semestre entier, en ne suivant que le Répertoire.

126. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

Cet Auteur a presque copié la Dissertation de la condamnation des Théâtres, et ce qu’il y a ajouté, peut faire plus de tort à son dessein, que lui être avantageux ; nous en verrons des preuves dans les Extraits suivants. […] Cette Requête a été lue et examinée dans la Congrégation du Concile, parce que cette affaire regarde la discipline et les décisions des Conciles : et les Comédiens ont été renvoyés à M. l’Archevêque de Paris, afin qu’il les traite suivant le droit et les canons des Conciles, « Ut provideat eis de jure. 

127. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

 » *** Rollin, recteur de l’université de Paris, zélé défenseur de l’éducation morale et religieuse de la jeunesse, cite avec éloge le passage suivant, extrait des Pensées et maximes de La Rochefoucauld : « Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne, mais, entre tous ceux que le monde a inventés, il n’y en a point qui soit plus à craindre que la comédie. […] En résumé, nous appelons l’attention du lecteur sur les points suivants, qui sont la conséquence naturelle de ce qu’il vient de lire.

128. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79

Il est rare que dans les grands rôles, les Comédiens ne soient pas habillés assez magnifiquement ; parce qu’en suivant le Costume, ils servent leur amour propre.

129. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114

Cet Auteur fait parler ainsi Pauline à sa suivante à l’occasion de Severe : c’est dans la Tragédie de Polieucte.

130. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

suivant le conseil du Saint Esprit, j’interrogerois ceux que Dieu m’a donnez pour Maîtres, ce sont les Peres de l’Eglise Interroga Patrem tuum, & annuntiabit tibi, majores tuos, & dicent tibi : & après les avoir consultez, il seroit difficile, s’il me restoit quelque delicatesse de conscience, que je ne fusse pas absolument convaincu sur cette matiere.

131. (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316

Faites-moy la grâce, Madame, de ne point trembler pour eux : je les satisfis l’Année suivante ; et comme la Princesse de Cléves n’avait paru que deux ou trois fois on s’en souvint si peu un an après que sous le nom de Germanicus elle eut un succès considérable.

132. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

Ou s’il va encore plus loin, s’il veut nous effrayer, suivant le but & les loix de la Tragédie, par une catastrophe qui nous montre sensiblement les funestes effets d’un amour criminel, ou d’une ambition démesurée, nous ne manquons guères d’attribuer le malheur du Héros à son imprudence plutôt qu’à sa passion ; nous nous flattons que nous serons plus sages ou plus heureux ; peut-être même toutes ces pensées sont-elles souvent bien éloignées de l’esprit du spectateur. […] C’est ainsi que suivant l’institution de l’Auteur de la Nature, la Vertu devoit régner sur le cœur de l’Homme par l’admiration ; & elle y régneroit encore, si les passions ne lui en disputoient l’empire par une autre espece de plaisir. […] Il ne change point Procné en hirondelle, ni Cadmus en serpent, c’est-à-dire, qu’il n’invente point un dénouement fabuleux, & qui, suivant l’expression de Plutarque, franchisse trop audacieusement les bornes du vraisemblable . […] Si le Poëte Tragique entre bien dans l’esprit de son art, il faut que toute la conduite, toute l’œconomie de sa Piéce tende uniquement à établir, à développer, à mettre dans tout son jour le point de morale qui doit en être le véritable sujet, & qu’en donnant par-là le plaisir de l’unité, il fasse goûter encore plus celui de la vérité, dont sa Tragédie doit être une preuve vivante, qui la démontre par les événements & par cette espéce d’expérience que le Spectateur fait, suivant le proverbe Espagnol, sur la tête d’autrui ; par-là le Poëme Tragique renfermeroit une espéce de Philosophie, si les Poëtes pouvoient être vraiment Philosophes.

133. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Les paroles suivantes relèvent la noblesse des premières par une comparaison tirée de la profession de Tailleur : Ibid. […] Le Jeune La Mode dans la page suivante prie Bulle de se hâter d’aller trouver le Chevalier Ventre-de-tonne ; le Chapelain répond d’une manière peu conforme à son état : « Je fends les airs, je vole pour m’y rendre. […] Ce Laocoon était Prêtre de Neptune et fils de Priam ou frère d’Anchise qui était de la maison Royale ; suivant la remarque du R.

134. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Il n’y a point de vraisemblance, lorsque les lois de la bienséance ne sont pas gardées : et il n’y a point de véritable beauté où la vraisemblance manque, suivant la remarque du Père Rapin :Reflex. sur le Poët. […] Quoiqu’il en soit, si la poésie, suivant le Père Rapin, consiste dans le mélange de la vérité et de la fable, la Pièce de M. […]  » Dans cette même page et dans la suivante le bienfait de la Rédemption n’est pas traité avec plus de respect que celui de la Création. […] Lorsqu’on a une fois imaginé un caractère, il doit suivant la règle d’Horace subsister uniforme, semblable à lui-même, et au premier plan jusqu’à la fin. […] Je pourrais aussi parcourir les siècles suivants, et y recueillir de quoi prouver ce que j’ai avancé jusqu’ici.

135. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Le Philosophe soit disant, pour se tirer d’embarras, me fit la demande suivante. […] Daignez peser les questions suivantes… 1°. […] Je pris la liberté de finir, par la question suivante… Depuis quand a-t-on le talent de former la jeunesse à l’école de l’impureté, & où tout conspire à faire rougir la pudeur ? […] Satisfaite sur cette question, elle me fit aussi-tôt la suivante… Mon Confesseur, me dit-elle, m’est un garant, que chacun a sa maniere de voir, c’est un homme assurément très éclairé, & très-expérimenté. […] &c &c voyez pag. 45 & suivantes, le Grand Bossuet pag. 29 & 30 de ses maximes ; & réflexions sur la Comédie.

136. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25

JE soussigué Provincial de la Compagnie de Jesus, en la Province de Lion, suivant le Privilege, qui nous a été Octroyé par les Rois très-chrétiens, permets de faire imprimer & debiter les Sermons composez & prêchez par le R.

137. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

JE soussigné Provincial de la Compagnie de Jesus dans la Province de France, suivant le pouvoir que j’ai reçû de nôtre Reverend Pere General, permets au Pere Vincent Houdry, de la même Compagnie, de faire imprimer l’ouvrage qu’il a composé, qui a pour Tître, la Bibliotheque des Predicateurs, lequel a été revü par trois Theologiens de nôtre Compagnie, en foi de quoi j’ai signé la presente Permission.

138. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Après toutes ces considérations n'avouera-t-on pas que nous avons sujet de dire, qu’on ne peut point se trouver dans ces assemblées avec sûreté de conscience, et que le danger d’offenser Dieu y est évident, non seulement pour ceux qui mènent une vie plus libre, et suivant le cours du monde ; mais encore pour les plus chastes, et pour les mieux réglés ?

139. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

Qu’ils osent assurer que les sensations, c’est-à-dire, les idées que reçoit l’âme matérielle, suivant leur système, par les organes des sens, puissent combiner des sentiments si déliés, si spirituels, et les juger !

140. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

On supplie Messieurs les Docteurs de décider les questions suivantes.

141. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Mais occupons-nous du repentir de Jean Racine, célébré dans l’Epître suivante. […] Chacun en a parlé, suivant l’intérêt qu’il avoit à adopter une opinion plutôt qu’une autre. […] Il les renvoya à l’Archevêque de Paris, pour qu’ils fussent traités suivant le Droit, ut provideat eis de jure. […] Louis eut à cet égard plus d’autorité, puisque, suivant quelques Auteurs, il chassa de son Royaume tous les Comédiens. […] Au reste, suivant l’observation du P.

142. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

La vertu d’Eutrapélie se met au milieu, ni trop, ni trop peu, selon les pratiques que j’en donnerai en l’article suivant. […] qu’il n’y a sujet aucun de défendre telles récréations, parce qu’on les peut prendre sans aucun dérèglement, en gardant les pratiques que je donnerai en l’article suivant ; et on peut en icelles faire voir plusieurs vertus. […] Trompant en jouant, ou jouant avec ceux qui jouent ce qui ne leur appartient pas, et qui ne peuvent pas aliéner, comme sont les fils de famille, les Religieux, les femmes, et autres qui dépendent d’un supérieur ; ou contraignent les autres à jouer par menaces et injures, par ainsi les gagnent ; ou faisant contre les lois du jeu ; ou lorsque quelqu’un est fort expert au jeu pour gagner un autre, qu’il connaît n’y entendre que bien peu, et fait semblant de ne savoir pas jouer : en tous ces cas, suivant la plus commune opinion, celui qui gagne, est obligé à la restitution, et péché contre la justice et l’équité.

143. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Ce n’est que depuis ce temps que nos Poètes se sont appliqués à la composition de Poèmes Dramatiques sur des sujets profanes ; et que ces Pièces ont été données au public sur le théâtre, suivant la permission qui en avait été accordée par l’Arrêt. […] Suivant l’Arrêt dont l’Extrait est ci-attaché sous le contre-scel de notre Chancellerie, cejourd’hui donné en notre Conseil d’Etat, Nous y étant : Nous vous mandons et ordonnons par ces Présentes signées de notre main, de tenir la main à ce que nos Comédiens Français fassent incessamment leur établissement au lieu désigné par ledit Arrêt.

144. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Nous avons à y ajouter Samuel Chapuzeau qui donna l’Ecrit suivant : Le Théatre François, divisé en trois Livres, où il est traité 1°.  […] Il y a déclaré que suivant les principes de S. […] Il cite la Tragédie de Polyeucte comme capable de donner des héros à la Religion : mais cette Piece a essuyé des reproches ; & même, suivant le témoignage de M. […] Corneille, Racine, Moliere, suivant lui, n’entendoient rien à l’Art dramatique. […] On peut joindre à ce témoignage la peinture suivante que M.

145. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Une fois délivrés du joug honteux des jésuites, les ministres d’état, libres alors de faire le bien, et en suivant chacun sa propre impulsion, se distingueront par une noble émulation, pour profiter des avis et des réflexions que tous les partis également comprimés, sans qu’aucun ait la préférence, s’empresseront à l’envi de leur offrir.

146. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

Ils paraissaient quelquefois sur le théâtre dans les intermèdes, pour divertir et amuser le peuple, pendant que les Acteurs se reposaient ; et ils jouaient une espèce de Comédie muette, représentant par leurs gestes ce qui se devait jouer dans l’Acte suivant.

147. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

S’il se trouve des suivantes peu délicates sur l’honeur de leur maîtresse, ce vice par bonheur est assez rare, il est donc extrêmement pernicieux d’en produire des exemples qui ne peuvent qu’inspirer des idées, & aprendre des moyens de corruption aux maîtres & aux domestiques. […] Les suivantes rusées & intrigantes seroient punies de leurs fourberies, & les valets infidèles de leurs fripponneries ; l’avare & le prodigue y verroient le ridicule & le risque de leurs excès.

148. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Oui, suivant ses ardeurs,  Ses transports et ses caprices,  Ses douces langueurs,  S’il a quelques supplices,  Il a cent délices  Qui charment les cœurs. » Enfin cette pauvre innocente tombe ensuite d’aveuglement en aveuglement. […] Permettre qu’elle soit toujours leste et pimpante, Qu’elle ait deux grands laquais avec une suivante.

149. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

« Omne tulit punctum [...] » ct Et cela suivant vous-même. […] La citation complète de Juvénal est la suivante : « dat veniam corvis, vexat censura columbas » (« la censure épargne les corbeaux et tourmente les colombes ».)

150. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Février 1673, agé de 53 ans, ou, suivant quelques-uns, de 51. ans & demi.

151. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

« L’événement n’en pourroit tourner qu’à l’intérêt du public, s’il opéroit, suivant tous les vœux, l’établissement d’une seconde Troupe, seul moyen de faire éclore les talens du Théâtre, d’encourager les Auteurs, & de rendre les Comédiens à la modestie de leur état. ” Disons maintenant quelque chose de nous, il est tems de parler.

152. (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427

Processions, messes et autres cérémonies religieuses pratiquées par le clergé, et dans lesquelles il commet des obscénités et des scandales qui sont bien plus nuisibles à la religion, que les représentations des comédies, pag. 201 et suivantes.

153. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

Le Traité suivant en forme de Discours n’a été composé que pour justifier sa conduite.

154. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

C’est un ridicule du vice qui augmente le riche domaine de Thalie : ridicule de notre siecle, qui n’existera peut-être pas dans le siecle suivant. […] Le prétendu libelle est intitulé, suivant la délibération, de l’Art Dramatique, ou nouvel Essai sur le Théatre. […] Le 9 juin de l’année suivante, les Comédiens se retirerent en l’Etude de Me. […] Le sieur Mercier est donc en droit de recourir aux Tribunaux, de demander la radiation de la délibération du 6 mars ; en outre, l’exécution du règlement du 23 décembre 1757, notamment des articles 41, 42, 43, 45 & 46 : en consequence, que Comédiens Français soient tenus de jouer sa piece reçue le 6 août 1773, suivant l’ordre dans lequel elle a été présentée.

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