Le second moyen est encore plus sûr ; c’est de juger par les confessions des fidèles du mauvais effet que produisent les comédies dans leur cœur : car il n’est point de plus grande accusation que celle qui vient de la bouche même du coupable.
Le délit dont nous venons de parler, considéré sous le point de vue de l’état politique et celui de la législation, impose nécessairement à MM. les procureurs du Roi, l’obligation de surveiller et de réprimer en ce qui les concerne les ministres du culte qui, par un faux zèle de religion, manqueraient au respect qu’ils doivent au souverain, et se mettraient en quelque sorte en insurrection, contre ce qui a été institué par l’action de l’autorité souveraine et par le fait de la législation et des règlements de la police du royaume. […] Les principes qu’on vient de lire, qui découlent de la Charte, sont anathématisés sans doute, par l’intolérance religieuse, et par cet esprit d’indépendance et de domination, qui, de tout temps, caractérisèrent trop souvent, le clergé séculier et régulier.
— 145, ligne 2, après le mot Comédie, mettez un (*), & au bas de page, ajoutez en note : (*) Il vient de paraître un second Volume du Nouveau Théâtre Anglais, par madame Riccoboni, contenant trois Pièces, la Fausse-délicatesse, la Femme-jalouse, & l’Il-est-possédé : les deux premières sont des chefs-d’œuvres dignes de notre Théâtre.
Dieu ne nous impute pas les froideurs qui viennent de la soustraction de ses lumières, ou simplement de la pesanteur du corps; mais il nous impute sans doute celles auxquelles nous avons contribué par notre négligence, et nos vains divertissements.