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235. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

 7.) donne un fort bon extrait d’un livre Espagnol contre la comédie, et il nous apprend que les Magistrats ayant lu cet ouvrage, en avaient été si frappés, qu’ils avaient abattu le théâtre qu’ils venaient de construire, qui avait coûté vingt mille ducats.

236. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

Il faut remarquer que les Italiens ont deux sortes de Comédiens, savoir des mercenaires dont je viens de parler ; et des domestiques, dont les Acteurs sont des personnes de famille qui ne gagnent pas d’argent à jouer.

237. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

Si la crainte de faire naître dans le cœur de vos enfants des passions qui leur seraient funestes, vous oblige de les éloigner de ces assemblées dont nous venons de parler ; cette même crainte vous engage indispensablement à ne jamais permettre qu’ils fréquentent les comédies.

238. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

La licence du théatre a gagné jusqu’aux livres saints ; il vient de paroître de nouveaux Breviaires, où à la place des images de dévotion, dont ils étoient ornés autrefois, & qu’on a toutes suprimées, on a fait graver quatre actrices habillées en vertus, qui inspirent les vices contraires. […] Ce n’est pas sur le compte d’un jeune libertin qu’il la met, il lui donne bien plus de poids, il la met dans la bouche de Jupiter-même, qui porté sur un nuage avec tout l’éclat de la Divinité, la prêche du haut des cieux, au mari-même d’Aleméne, qu’il vient de deshonorer ; & l’assure que loin d’avoir à s’en plaindre, il doit se féliciter comme des plus grands honneurs que le pere des Dieux & des hommes ait bien voulu partager sa femme avec lui, ce qui fait l’édifiant dénouement de la piéce, & montre que le comique payen bien plus sage que le chrétien enseigne une morale saine, par l’exemple de la chûte d’un jeune homme ; tandis que le chrétien enseigne la plus scandaleuse, par l’exemple des Dieux.

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