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251. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Ces dangers reconnus par un homme du monde, par un ancien militaire qu’on n’accusera certainement pas de vains scrupules, ou d’une morale exclusivement rigoureuse ; sont encore des problèmes pour des gens qui se croient dévots, qui à certains égards peuvent l’être, et qui fréquentent le théâtre avec la même sécurité que les églises.

252. (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126

Je ne pousseray pas la censure & l’invective jusque-là, que de soûtenir que c’est absolument renoncer à la profession de Chrétien, que de se trouver aux spectacles, ausquels les Chrétiens passent une partie du Carnaval ; mais aprés vous avoir déja fait voir le desordre qui se trouve dans les autres divertissemens de ce temps, je vous diray que celuy-cy est le plus criminel pour quelques-uns, & le plus dangereux pour les autres, & que c’est veritablement une chose digne des larmes que verse l’Eglise, & des gemissemens qu’elle pousse vers le ciel, de voir ses enfans aveuglez jusqu’à ce point, que de s’exposer pour satisfaire une vaine curiosité, au danger de leur salut.

253. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Si être vain & extravagant en habits, se farder le visage, s’entortiller & friser les cheveux, être chargé d’or & d’argent, & de Pierreries, couverts de rubans & de dentelles.

254. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Vaines Divinités de ceruse & de plâtre, Faites-vous des onguents de Marie, un emplâtre, Qui vous soit appliquez par d’autres médecins, Que ceux qui vous ont mis tous ces noirs assassins : Malgré le vermillon de vos petites bouches, L’éventail de la mort chassera bien ces mouches, Que vous semblez garder pour en faire un tribut, A l’idôle enfumé de leur Dieu Belzebuth.

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