/ 423
257. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Cet art de jurer de bonne grâce, qui passait pour un agrément du discours dans la bouche d’une jeunesse étourdie, n’est plus en usage, et ne trouve plus ni de Maîtres qui l’enseignent, ni de Disciples qui la veuillent pratiquer : Mais le zèle de ce grand Roi n’a point donné de relâche ni de trêve à l’Impiété : il l’a poursuivie partout où il l’a pu découvrir, et ne lui a laissé en son Royaume aucun lieu de retraite : il l’a chassée des Églises où elle allait morguer insolemment la Majesté de Dieu jusque sur les Autels : il l’a bannie de la Cour, où elle entretenait sourdement des pratiques : il a châtié ses partisans : il a ruiné ses écoles : il a condamné hautement ses maximes : il l’a reléguée dans les Enfers où elle a pris son origine. […] L’usage de « chaise » pour chaire de prédicateur est encore attesté par le dictionnaire de Furetière, en 1690.

258. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Il dit que l’ignorance de l’esprit de l’homme n’est jamais plus presomptueuse, il ne pretend jamais mieux philosopher, & raisonner, que quand on lui veut interdire l’usage de quelques divertissemens, & de quelque plaisir, dont elle est en possession, & qu’elle se croit legitimement permis.

259. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430

Elle fut mise en usage immédiatement après la Danse sur des peaux enflées, dont l’élasticité favorisait l’élévation du Danseur.

260. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164

D'où l'on apprend infailliblement qu'ils étaient bien distingués les uns des autres, non seulement dans le genre de leur représentation, mais aussi en leur vie et en l'estime que l'on en faisait, et qu'ayant un lieu si différent pour agir, ils ne peuvent pas être compris sous un même nom d'Histrions, si ce n'est par un usage abusif, ou par une signification fort étendue, comme celui d'Acteurs.

/ 423