Après 443, nous ne trouvons plus aucune mention des Théatres, que sous Charlemagne. […] … Que doit-on espérer dans un lieu, où les yeux, par les objets, & les oreilles, par leurs chants lascifs & efféminés, trouvent tant de piéges. […] Songez encore, si vous jugez digne du nom de Chrétien, de trouver honnête la corruption réduite en maximes dans les Opera de Quinault &c. […] … Si tout cela n’est pas une occasion prochaine de péché, où pourra-t-on la trouver ? […] On n’a point encore trouvé un Confesseur, qui ait osé décider, que ce n’est point un mal d’aller à la Comédie, & donner sa décision par écrit.
Tout bon Patriote d’une République peut et doit en conscience rendre compte à ses Concitoyens de ce qu’il trouve de vicieux dans cette administration. […] Si nos petits-Maîtres n’ont pas moins de confiance dans leur esprit, dans leurs manières que du temps de Molière, au moins savent-ils que les femmes les trouvent très sots quand ils le laissent entrevoir, que ce n’est pas un moyen de plaire que de faire comme on faisait autrefois l’éloge perpétuel de sa figure et de son ajustement, qu’un moyen sûr de révolter le Sexe contre eux serait d’imiter les Mascarilles de Molière, en faisant à tous propos l’énumération de ses conquêtes. […] « A Londres, dites-vous, un Drame intéresse en faisant haïr les Français, à Tunis la belle passion serait la piraterie, à Messine une vengeance bien savoureuse, à Goa l’honneur de brûler des Juifs »ab : pourquoi citer des goûts atroces pour en faire induire que le nôtre est mauvais et pour atténuer les bonnes raisons que nous avons de trouver nos pièces bonnes ? […] J’ai donc trouvé dans Chrysale l’homme que vous n’aviez pas encore vu, si ce n’est pas selon vous, avoir trop d’esprit que de ne dire que des choses vraies, simples et raisonnables. […] Le Public trouve-t-il mauvais que ces deux amis, ou plutôt ces deux Rivaux se rendent aux bonnes raisons d’Arlequin et abandonnent le projet de se couper la gorge ?
il suffit à une mere d’avoir quelques sentimens pour arracher d’entre les mains de sa fille des Romans ou d’autre mauvais livres, pour lui interdire toute parole deshonnête, & l’empêcher de fixer ses regards sur des Tableaux indécens : & des meres qui se disent chrétiennes laisseroient aller, ou conduiroient elle mêmes leurs filles au Théâtre, où elles trouveroient les mêmes écueils, mais tout autrement dangéreux !
Je trouverais, dans le quatorzième siècle Thomas d’Albert Damoiseau, qui à la tête de dix-sept Ecuyers de sa Compagnie, conserva à son Souverain, une grande partie du Languedoc.