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2. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Disons plus : où les objets sont plus sensibles, les instruments plus simples, & les traits plus éloquents. […] Au lieu que dans la Peinture, la Musique & la Poësie tout s’y offre au contraire sous des traits étrangers. […] le Commerce des traits aussi puissants ? […] On dira sans doute que les traits sont grossis, les sentimens outrés, les caractéres enflés. […] La Tragédie fourmille en traits d’élévation, la Comédie en points de délicatesse & de sentiment.

3. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Ce trait est-il bien vrai ? […] Comment a-t-on pû se flatter que quelques louanges feroient oublier ces traits injurieux ? […] On y sema des traits de morale utiles. […] Mais ces traits ne tombent sur personne. […] Finissons par un trait singulier du Dictionnaire philosophique, v.

4. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

A en juger par les traits qu’il lance fréquemment contre les choses saintes, on croiroit qu’il a fort peu de religion. […] Pour les poëmes, c’est par-tout le même fonds d’idées galantes, enchassées dans différens cadres sans aucun trait de génie. […] Il parcourt de même l’histoire des guerres entre la France & l’Angleterre, & ramasse avec soin tous les traits de ce genre. […] Les traits malins contre la religion, les mœurs, la levée des impôts, le despotisme des Rois, sont sans nombre. […] On y trouve quelques traits d’une bonne morale ; mais tout y est plein de la morale la plus licentieuse.

5. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6

La peinture, la sculpture, la gravure ont transmis ses traits à la postérité ; mais n’ont pu lui présenter un beau visage : cet Arléquin étoit fort laid. Une mine basse, des traits grossiers, une physionomie impudente & chagrine annonçoient son origine, son métier, ses mœurs & son caractere. […] Mais il s’est beaucoup licencié dans ses notes ; il a osé répéter plusieurs traits de Moliere qui pourroient bien faire lancer sur lui une nouvelle excommunication, par le respectable Sénat, si zélé pour la décence. […] Mais on croyoit faire mieux rire en montant un âne sur le Théatre : on pu rire en effet, mais par un trait auquel on s’attendoit pas. […] Ils viennent tous en éclatant de rire, & tâchent d’arrêter l’âne, le tirant par la queue & par les oreilles : mais l’opiniâtreté de l’âne, après plusieurs saccades, fut victorieuse de tous leurs efforts ; il partit comme un trait, en s’élançant sur le théatre : il dérangea toute la piece.

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