Les Tragédies & Comédies de Garnier & de Jodelle, qui parurent dès 1551, ne méritoient gueres une exception. […] Dans les Tragédies, il est la source de tous les malheurs qui arrivent aux hommes ; dans les Comédies, il a pour but l’union la plus légitime. […] C’est la raison pour laquelle les sujets tirés des Ecritures Saintes, auroient dû n’y jamais paroître ; & c’est dans ce sentiment, sans doute, que, de nos jours, les Magistrats n’ont point permis le Moyse de M. l’Abbé Nadal, ni d’autres Tragédies modernes.
La Tragédie du Jour n’est qu’un recueil de maximes pompeuses, de tirades placées à tors & à travers.
Qu’on ne croye pas que la Comédie & la Tragédie embrassent tant de genres différens.
Quelles atteintes mortelles ne peuvent pas donner à leur innocence, le nombre infini de maximes empestées qui se débitent dans les Tragédies et surtout dans les Opéra, les expressions et les images licencieuses que présente très souvent la Comédie !