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201. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

 » Cela même touche Saint Paul attribuant ce jeu malin, volupteux, ou avaricieux avec toute autre avarice à vraie IdolâtrieEn Exode 30y.

202. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Il me semble aussi que par cela seul, le sentiment qu’il excite est extrêmement tendre et touchant : car cet homme tient de bien près à chacun de nous, au lieu que l’héroïsme nous accable encore plus qu’il ne nous touche ; parce qu’après tout, nous n’y avons que faire. […] S’il était moins touché des erreurs de l’humanité, moins indigné des iniquités qu’il voit, serait-il plus humain lui-même ? […] On a fait la même chose dans la Tragédie pour suppléer aux situations prises dans des intérêts d’Etat qu’on ne connaît plus, et aux sentiments naturels et simples qui ne touchent plus personne. […] Ces aimables personnes passent ainsi leurs jours, livrées aux occupations qui leur conviennent, ou à des amusements innocents et simples, très propres à toucher un cœur honnête et à donner bonne opinion d’elles. […] Je voudrais que les pères et mères y assistassent, pour veiller sur leurs enfants, pour être témoins de leur grâce et de leur adresse, des applaudissements qu’ils auraient mérités, et jouir ainsi du plus doux spectacle qui puisse toucher un cœur paternel.

203. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Dans un discours en vers sur la philosophie de Newton, qu’il explique à la maniere, il débute ainsi :      Tu m’appelles à toi vaste & puissant génie, Minerve de la France, immortelle Emilie, Disciple de Newton & de la vérité, Tu pénétres mes sens des feux de ta clarté : Je quitte Melpoméne & les jeux du théâtre, De ces triomphes vains mon cœur n’est plus touché, &c. […] Depuis qu’il a abandonné le théatre, il a fait vingt drames, personne n’est plus jaloux que lui de ces triomphes vains, dont son cœur n’est plus touché ; je ne sai ce que c’est que les feux de la clarté : la clarté ne frappe que la rue.

204. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Enfin touchée de l’humble supplication des quarante, reconnoissante de la réception d’un nombre infini d’Auteurs Dramatiques, la noble & savante troupe des François écoutant sa générosté & sa gratitude, résolut d’entériner la requête, & d’accorder les grandes entrées à l’Académie. […] On peche en la danse, au marcher, au toucher, au parler, au chanter, en l’ouïe, en la vue, en ornemens, mensonge & vanité.

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