« que celui, qui pique l’œil, en tire des larmes, & que celui, qui pique le cœur, y excite un sentiment de haine & de colere, qu’il verra bientôt éclater contre lui ».
Esprit, en action de grâces des signalés bienfaits reçus de Dieu, mais elles ne doivent être tirées en conséquence aux Chrétiensl, et sont aussi bien éloignées de celles que l’on pratique aujourd’hui, qui ne sont entreprises que par des inclinations mondaines et affections sensuelles, avec tous les dangers, de tomber ès péchés, qui ont été ci-dessus représentés.
Un comédien meurt ; le curé de la paroisse qu’il habitait refuse de recevoir dans son église la dépouille mortelle de cette brebis égarée ; le peuple s’ameute ; la gendarmerie s’avance ; on prend des pierres d’une part ; on tire le sabre de l’autre.... mais le sabre a toujours raison dans un état bien policé, de sorte qu’en définitif le char funèbre, repoussé de la maison du seigneur se dirige, au travers des murmures et des jurements, vers le cimetière, pour rendre à la terre un peu de cette poussière anathématisée.
Voltaire fait tirer un coup de canon pour annoncer au Duc de Vendôme la mort de son frere. […] Froissard ajoûte, pour embellir l’Histoire, que dans un mouvement de colere, le Roi d’Angleterre demande six des principaux habitans pour les faire mourir : cruauté peu vraisemblable & inutile, puisqu’il étoit maître de Calais, & que la Reine obtint leur grace : circonstance dont le Poëte auroit pu tirer parti, qui, comme dans Cinna, lui auroit fourni de grandes scènes, en faisant parler & agir la Reine, mais qu’il a négligé ; qu’Eustache de S. […] Enfin, devenu plus traitable depuis la paix, ils ont permis d’en tirer des copies. […] Je ne vois pas sur quoi on fonde ce triomphe, & quel avantage peuvent en tirer les Protestans : Quare fremuerunt gentes & populi meditati sunt inania ?