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2. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

On a suposé bassement que les Apôtres firent tirer à la courte paille ; car c’est ainsi que je puis qualifier l’expédient qu’on raconte Premier Livre des Actes des Apôtres, folio 3. […] Le second de signe na point, Dont pour acheuer nostre poinct Pierre, tenez les en uos mains, Et eulx deux, qui sont incertains Ou le signe est, n’en quelle espece, Viendront tirer chascun sa piece, Et celluy auquel escherra Le signe, subrogue sera Au lieu qui est ja devise. Après que les deux fetus surent tirez, les Apôtres regardérent qui avoit le signe, & s’écriérent tous ensemble, C’est Mathias : Sur quoi Saint Pierre s’exprima ainsi                       Loue soit dieu, Ca Mathias, entre nous autres Faictes nombre des douze Apostres. […] Si vous voulez un Commentaire sur cela, lisez ces paroles Tirées de Menestrier, des Représentations en Musique anciennes & modernes, pag. […] Tirées de Menestrier, des Représentations en Musique anciennes & modernes, pag.

3. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A la signore Isabelle » pp. 25-

S’il leur faut des louanges dignes de leurs mérites, imitez ce Dieu dont vous avez la langue et l’esprit : faites-les vous-même, ainsi que d’une seule bague il ôte et envoie le sommeil, si des Grâces qui égalent celles qu’ils portent vous les devez figurer ; car c’est vous qui êtes peinte en ces beaux et rares vers, qui ont dépouillé le Parnasse de ses fleurs, et fait une Iris en terre pour recevoir l’image de votre Soleil, qui se tire lui-même ; parce qu’aucun peintre ne le peut représenter. Ainsi en ces vives couleurs vous faites briller l’éclat, le pourpre étincelant, et l’émail des vôtres, et entre mille belles fictions sentez un aise véritable de dire la vérité, qui citoyenne du ciel ne permet qu’aux Déesses la jouissance de sa conversation : Le souvenir du bonheur de la vôtre me tire ces paroles du cœur, Que je suis ravie en l’admiration des perfections, qui vous ont aussi dignement acquis mon esprit, que l’affection dont je vous veux honorer et servir, et ne me laisser non plus égaler en ce désir, que vous aux vertus qui vous élèvent au trône de la gloire, que je loue par mon silence, puisqu’il faut que le pauvre Aristée se taise lorsque le grand Apollon commence à chanter.

4. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

Le Théâtre de Rome et le Théâtre d’Athènes bien moins licencieux que le Théâtre Anglais, 22 Preuves tirées sur cela : de Plaute, 23 de Térence, 31 de Sénèque, 40 Comparaison du Théâtre Anglais avec le Théâtre d’Athènes, 41, et suiv. […] L’insolence des Poètes Anglais à l’égard des Prêtres dans toute sorte de créance, 168 A quel dessein les Poètes Anglais en usent ainsi, 169 Quelques exemples de leur insolence, 170 Conduite du Théâtre Anglais contraire en ce point à l’usage de toutes les nations, 191 Preuves tirées d’Homère, là même. De Virgile, 194 D’Eschyle, 203 D’Euripide, 204 De Sénèque, 205 Des Poètes comiques Grecs et Latins, 206 Des Dramatiques modernes, 208 Preuves tirées de la raison qui apprend à respecter les Ministres de la Religion, 216 Première preuve : leur devouement spécial au Seigneur, là même.

5. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre V. Des Ioustes. » pp. 186-187

L es Ioûtes on Combats sur l’eau pourroient faire un des plus agreables Spectacles, pour peu qu’on prist soin de les élever & de les affranchir de la bassesse où celle de leurs ordinaires Acteurs, les ont plongez : car comme ils ne sont executez que par des Bateliers, non seulement les embellissemens, ny la dépense n’y brillent pas : mais il y a encore la satieté de voir toûjours la mesme chose : un Oison, un Chat, ou une Anguille, tirée à force de mains, quelques poussades mal adressées & brusques, mal données & mal receuës. […] Tout le monde sçait de quelle importance fut une pareille dexterité à un de nos plus braves Cavaliers, qui se trouva dans le Combat Naval, entre les Anglois & les Holandois, sa naissance, son rang, son esprit & sa bravoure ne luy servirent de rien à l’égard de son adresse ; & il se tira en nageant, d’un pas où toutes ces autres belles qualitez luy estoient inutiles.

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