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46. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101

Le jour du jeûne est si bien un jour d’affliction, que l’écriture n’explique pas autrement le jeûne que par ce terme : « vous affligerez vos âmes »Levit.

47. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

1 Un Concile de Bude en Hongrie tenu en 1279, 2 Les Conciles de Cologne en 1280, de Nimes en 1284, de Bayeux en 1300 & de Nicosée en 1353, font les mêmes défenses, en même termes. […] Ce sont les termes. […] Ce sont les termes de l’arrêt. […] Il est donc palpable, qu’on ne peut y aller, sans se rendre coupable. » Ce sont ses propres termes. […] Ce sont les termes du Rituel de Reims, 1677.

48. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Voyez dans les révolutions des siecles une image du cirque, attendez le terme de la consommation, intéressez-vous aux triomphes de la foi, à la gloire de l’Église, cueillez les palmes des Martyrs, éveillez-vous à la trompette de l’Ange. […] plûtôt contemplez, adorez, aimez un Dieu qui ne connoît point de bornes à son empire, de taches dans sa sainteté, de nuages dans sa sagesse, de termes dans sa durée, qui marche sur l’aîle des vents & la cime des ondes, qui porte l’univers dans sa main, devant qui toutes les créatures sont comme si elles n’étoient pas. […] N’avons-nous pas dans les divines Écritures le char & les chevaux de feu qui enlèverent Élie, bien plus merveilleux que tous ceux du cirque, & plus utiles, puisqu’ils le conduisirent au terme du bonheur : Habemus nostrum aurigam Prophetam Eliam qui quadrigâ igneâ tantùm cucurrit, ut metas apprehenderet cœli.

49. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Il dit que l’Écriture ne condamne point en termes formels la Comédie. 2.  […] Ainsi, c’est mal raisonner pour un homme qui se dit Théologien, de dire que quoique tous les Pères et les Conciles défendent la Comédie, on peut néanmoins y aller ; parce que l’Écriture ne défend pas en termes exprés d’aller à la Comédie. […] Comme tous ces Saints ont exprimé dans les mêmes termes un sentiment qu’ils avaient pris d’Albert le Grand leur Maître, et que c’est l’autorité de saint Thomas qu’on fait sonner plus haut ; arrêtons-nous-y pour voir si en effet il autorise les Comédies telles qu’on les joue à présent. […] Car c’est une règle qui leur est prescrite en termes formels dans plusieurs Rituels, et entr’autres dans celui de ce grand Diocèse : De ne les point donner à ceux qui sont dans l’actuel exercice de la Comédie. […] Il est légitime à l’Église d’en parler en ces termes.

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