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460. (1731) Discours sur la comédie « PRIVILEGE DU ROI. »

A ces Causes, voulant traiter favorablement ladite Exposante, Nous lui avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer lesdits Livres ci-dessus spécifiés, en un ou plusieurs volumes, conjointement ou séparément, et autant de fois que bon lui semblera, sur papier et caractères conformes à ladite feuille imprimée et attachée sous notre Contrescel, et de les vendre, faire vendre et débiter par tout notre Royaume pendant le temps de huit années consécutives, à compte du jour de la date desdites Présentes.

461. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81

On peut regretter les meilleurs temps : mais non pas fuir aux présents….

462. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Il en est ainsi des temps & des lieux. […] Dans les premiers temps des Républiques Grecques & Romaines les femmes n’étoient point admises aux spectacles. […]  4.) de celle qui se trouvoit aux spectacles de son temps. […] Entre autres il y a deux choses singulieres : un serpent représenté par un homme habillé en Arlequin : une simphonie, tantôt gaie, tantôt lugubre, dans un temps où il n’y avoit ni instrumens de musique, ni gens pour en jouer ; on donne des habits blancs à Adam & Eve, & à la scène 6 on dit qu’ils sont nuds, &c.

463. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

C’étoit, selon le goût du temps, des Courtisanes ou des esclaves, comme il paroît par le théatre de Plaute & de Térence ; & quoique la galanterie des femmes mariées & des filles de famille fût peut-être aussi commune qu’elle l’est de nos jours, la loi de la bienséance étoit assez écoutée à Rome, pour ne pas les introduire sur la scène. […] Dans tous les temps les danseuses & les chanteuses ont été des femmes de mauvaises mœurs, mises au rang des Courtisanes ; que doivent être les Actrices, qui joignent la déclamation à la musique & à la danse ? […] Je laisse au temps à réaliser ses projets ; mais le passé répond de l’avenir. […] On répond à l’autorité des anciens Pères de l’Eglise qui ont condamné le théatre, que celui de leur temps, idolâtre, licencieux, emporté, méritoit leurs anathèmes ; mais que le nôtre bien différent, peut mériter des éloges.

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