On y voit son temple bâti au milieu, et son image toute rayonnante sur le sommet du temple. […] Aussi ces hommes religieux n’ont pas manqué de lui dresser un temple dans cet endroit. […] Si j’entre dans le capitole, ou dans le temple de Serapis pour y faire des prières, ou des sacrifices, alors je renonce à Dieu. […] Le théâtre est proprement le temple de Vénus. […] De cette sorte il couvrit du titre de temple un ouvrage profane, et se moqua de la police sous un vain prétexte de religion.
Sophocles introduisit trois Acteurs parlant ensemble dans la Tragédie, avec d'autres embellissements qui lui donnèrent sa dernière perfection ; et nous voyons clairement cette première vérité dans les écrits de Donat, et de plusieurs célèbres Auteurs, qui nous apprennent que ces deux Poèmes ne furent au commencement qu'un Hymne Sacré en l'honneur de Bacchus, chantée et dansée par de grands Chœurs de Musique dans les Temples. […] et Béotiens avaient dans leurs Temples un Théâtre à l'honneur de cette fausse Divinité. […] dit qu'elle commençait toujours par l'honneur des Dieux, et que c'est un sentiment de Religion de nommer le Théâtre un Temple ou un Sanctuaire et la procession qui se faisait dans Athènes aux Bacchanales pour sacrifier à Bacchus le Bouc dont on avait honoré le Poète vainqueur en la dispute de la Tragédie, était estimée si religieuse, que Plutarque se plaint de ce que la pompe orgueilleuse de son temps avait corrompu la simplicité de son origine ; Car il n'y avait au commencement qu'une cruche pleine de vin, et un cep de vigne au-devant du Bouc, suivi de celui qui portait une corbeille pleine de figues, avec quelques marques de l'impudence de cette superstition ; mais par le cours des années la pompe en était devenue si superbe, que sans s'arrêter aux vieilles cérémonies, on y voyait une infinité de gens masqués, grand nombre de vases d'or et d'argent, de riches habits et des chariots magnifiques, dans la croyance qu'ils honoraient ainsi plus dévotement que leurs aïeux cette Divinité chimérique : Et comme l'institution et la célébration de Jeux du Théâtre n'avait point d'autre fondement que la dévotion des Païens envers leurs Dieux, ils y ont presque toujours représenté leurs personnes, et les miracles qu'ils avaient faits. […] Ce qui nous découvre que tout ce qui se faisait dans le Théâtre, et tout ce qui s'y disait touchant les faux Dieux, était des actes de révérence : Et cette considération a fait dire à un savant de notre temps, que les Païens ont eu trois Théologies, celle des Prêtres dans leurs Temples, celle des Philosophes dans les Écoles, et celle des Poètes sur les Théâtres.
On y construisit un autel, on y offrait des sacrifices au Dieu tutélaire, quelquefois même on y élevait un temple, comme celui de Neptune au cirque, celui d’Hercule à l’amphithéâtre, de Vénus au théâtre. […] Il éluda leur sévérité en le bâtissant sous le nom de temple de la Déesse de Paphos. […] 20.) et tous les Historiens, brisaient, brûlaient les idoles, renversaient les autels et les temples, arrachaient jusqu’aux vestiges d’un culte superstitieux, souvent au péril de leur vie, comme Moïse, qui brûla le veau d’or, en jeta les cendres au vent, et les fit boire au peuple. […] Si la beauté de l’architecture a fait épargner quelque temple, on en a fait des Eglises, comme le Panthéon à Rome, la Maison quarrée à Nîmes, etc. […] … Ces bords ne seront plus profanes ; Ils contiennent ta cendre, et ce triste tombeau Est pour nous un temple nouveau : Voilà mon S.
Les arts lui dresseront un temple. […] On placera dans le temple le Génie du Prélat, aux pieds de qui Hercule vient quitter sa massue, Orphée sa Lyre, Argus sa Baguette, et Esculape son Serpent.