Il faut ensuite que ces diverses peintures se lient, se confondent au tableau principal, en se rapportant à la circonstance qui les amène.
C’est ce qui paraît par la prodigieuse quantité des simulacres, par le nombre infini des tableaux, par le superbe attirail des carrosses, des chariots, des brancards, des chaises, des couronnes qu’on y étale.
Pour nous borner à un seul exemple, quelle leçon plus propre à rendre le fanatisme exécrable, et à faire regarder comme des monstres ceux qui l’inspirent, que cet horrible tableau du quatrième acte de Mahomet h, où l’on voit Seïde, égaré par un zèle affreux, enfoncer le poignard dans le sein de son père ?
Le tableau qu’Aristophane en fait est aussi naturel que si un Peintre les avait tirés en habit de Polichinelles et d’Arlequins.