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155. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79

Il suffiroit de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands hommes, le divertissement de la comedie n’est pas tout-à-fait innocent ; néanmoins, sans faire le Casuire, pour conclure, si la comedie prise en elle-même est peché, je maintiens, qu’on n’y peut gueres aller sans pecher, & je n’ay pour cét effet à alleguer, que des raisons plausibles, conformes au bon sens, & convaincantes.

156. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158

Quel plaisir de les voir dans la chaleur de la composition, suivant à la Lettre le précepte d’Aristote, contrefaire les gestes & l’action d’un Serrurier, d’un Porte-faix, d’un Mendiant !

157. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274

A ces mots, émue, attendrie, je ne me suis plus crue sur la Scène : j’ai vu mon époux : j’ai pris un ton conforme à l’agitation de mon cœur : je m’efforçais de retenir mes larmes ; mais on voyait, on sentait ces efforts ; ce n’était pas l’art ; c’était la nature : aussi les applaudissemens qu’on me prodigua, pendant cette scène, par elle-même assez froide, & durant les suivantes, eurent quelque chose de l’enthousiasme ; ils redoublèrent même aux deux dernières de ce premier Acte.

158. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Elles commencèrent à reparaître en Espagne dans le quinzième siècle, et dans le siècle suivant en Italie, en Angleterre, en Hollande et en Allemagne.

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