Ne voit-on pas que leurs ouvrages sont composés d’un mélange agréable d’intrigues, d’intérêts, de passions et de personnes, où ils ne considèrent point ce qui est véritable, mais seulement ce qui est propre pour toucher les spectateurs, et pour faire couler dans leurs cœurs des passions qui les empoisonnent de telle sorte, qu’ils s’oublient eux-mêmes, et qu’ils prennent un intérêt sensible dans des aventures imaginaires ? […] ne semble-t-il pas aussi que l’on sorte du Christianisme, quand on entre à la Comédie ? […] Vous deviez ce me semble penser à cela, et prendre garde aussi à qui vous aviez à faire, parce qu’il y a des gens de toute sorte. […] C’est son livre, il se plaît à dissiper par ses lumières, les ombres mystérieuses que Dieu a répandues sur ces saintes vérités : et comme avec l’ombre et la lumière, on fait toutes sortes de figures ; aussi Desmarets avec le feu de son imagination, et l’obscurité de l’Apocalypse, forme toute sorte de visions et de fantômes. […] , p. 23 : « Enfin, je vous demanderais volontiers ce qu’il faut que nous lisions, si ces sortes d’ouvrages nous sont défendus […] Nous ne pouvons pas toujours lire vos livres.
Il appelle les théâtres « la boutique des démons et la source de toutes sortes de maux et de désordres ». […] Le donjon de toutes sortes de turpitudes, c. […] « Le démon qui est notre irréconciliable ennemi, se sert de deux sortes d’armes pour nous attaquer ; et tout chrétien qui est soldat de J.C. […] Ce qui est l’unique fin qu’on doit se proposer dans ces sortes d’exercices. […] On peut ajouter à ces sortes de divertissements des conversations honnêtes et édifiantes à des yeux innocents, qui ne servent qu’à se lasser l’esprit.
Il faut prendre garde néanmoins de ne point tomber en deux défauts également blâmables ; car s’il n’est pas à propos de déférer à toutes sortes de jugements, il n’est pas raisonnable aussi de rejeter toutes sortes d’avis ; et principalement quand ils partent d’un bon principe, et qu’ils sont appuyés du sentiment des Sages, qui sont seuls capables de distribuer dans le monde la véritable gloire. […] Certes, il faut avouer que Molière est lui-même un Tartuffe achevé, et un véritable Hypocrite, et qu’il ressemble à ces Comédiens, dont parle Sénèque, qui corrompaient de son temps les mœurs, sous prétexte de les réformer, et qui sous couleur de reprendre le vice, l’insinuaient adroitement dans les esprits : et ce Philosophe appelle ces sortes de gens des Pestes d’Etat, et les condamne au bannissement et aux supplices. […] Il y a quatre sortes d’impies qui combattent la Divinité : les uns déclarés qui attaquent hautement la Majesté de Dieu, avec le blasphème dans la bouche : les autres cachés qui l’adorent en apparence, et qui le nient dans le fond du cœur : Il y en a qui croient un Dieu par manière d’acquit, et qui le faisant ou aveugle ou impuissant, ne le craignent pas : les derniers enfin plus dangereux que tous les autres, ne défendent la Religion que pour la détruire, ou en affaiblissant malicieusement ses preuves, ou en ravalant adroitement la dignité de ses Mystères. Ce sont ces quatre sortes d’impiétés que Molière a étalées dans sa Pièce, et qu’il a partagées entre le Maître et le Valet.
Où en trouverait-on de la sorte que vous dites ? […] de nommer aucune sorte d’impureté, de vilenie, de sottise, ni de bouffonnerie impertinente. […] C’est ce qui se voit fort rarement, et hors une ou deux qui ont déjà vieilli, il n’en a point paru de cette sorte.