Mais comme la morale évangélique a dû me servir de base et d’objet de comparaison, il était naturel autant que nécessaire que je commençasse par considérer l’influence de la Chaire dans la société civile.
« Que vous servent, dit-il, ces politesses : asteia : si ce n’est que vous faites rire ?
Une d’elles représentait sainte Catherine ; elle était accompagnée d’un enfant armé d’un balai, parce qu’un jour Dieu se présenta ainsi chez sainte Catherine, « pour lui servir de valet de chambre » (p. 277).
Les mouvemens du visage, où l’ame se peint sans y penser, servent souvent à découvrir la vérité. […] Les Vestales, semblables à nos Chanoinesses de Flandres & d’Allemagne, qui peuvent se marier, & qui à quelque fonction près, à l’Office divin qu’elles récitent, vivent avec la même liberté, le même éclat, la même mollesse, que les femmes du grand monde, les Vestales étoient magnifiquement habillées, somptueusement servies par un grand nombre d’esclaves, traînées dans un char brillant, précédées d’un Licteur, faisoient reculer le char même du Consul quand ils le trouvoient dans la rue, reçues dans toutes les compagnies, ayant les places les plus distinguées aux spectacles vis-à-vis du Préteur, très-opulentes, & de leur propre bien, étant des premieres maisons de Rome, & des dons immenses qu’on leur faisoit, & des richesses de leur Communauté. […] On met Dieu en contraste avec les parens : Il faut servir les Dieux, & chérir les parens, car il n’est pas question d’aimer Dieu.