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300. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Je veux seulement, sans en dire, ny trop, ny trop peu, justifier la Religion qui les condamne, condamner le monde qui les justifie, & vous faire sentir la force de ces deux véritez importantes dans les deux Parties de mon Discours. […] Plaise à mon Dieu, que vous en sentiez la force, & que vous ayez assez d’humilité & de sagesse pour vous en faire l’application. […] Dieu nous frappe, & nous ne sentons pas ses coups !

301. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

La vogue, les succès, les faveurs de la Cour, l’applaudissement du peuple, firent sentir la grandeur du danger. […] Le Panégyriste couronné de Moliere n’affoiblit pas moins, sans y penser, les rayons de cet astre brillant qui l’éblouissent : Jamais comique ne rencontra des circonstances si heureuses ; Corneille avoit élevé ses idées, on n’avoit point encore senti l’influence du génie de Descartes ; mais on respectoit moins les préjugés, le goût des connoissances rapprochoit les conditions. […] On sent bien aussi que les jeunes personnes qui s’y rendent, y trouvent des Docteurs en morale dont la doctrine & la conduite sont la parodie de l’Evangile.

302. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Il déploie tout son zele, pour en faire sentir les inconvenients. […] Tantôt parlant du grand Dragon Bechemot, le livre de Job, pour faire sentir la force de sa queue, la compare au cèdre du Liban ; & dans l’Apocalipse on dit que les ennemis de l’Eglise sont comme des scorpions, dont la queue pleine de vénin donne la mort par sa piqeure.

303. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Tout cela devoit en appuyant le pied se faire sentir à chaque pas, & même incommoder ; mais ce qui fait souvenir de ce qu’on aime n’incommode jamais ; l’amour rend tout agréable : Fœmina in soleis quoque amatoria signa imprimunt, & incedentes amorem sunm in incessu insculpunt. […] C’étoit pourtant un débauché, qui avoit vieilli dans la volupté, dont la satiété & le palais blasé ne devoit sentir que les traits les plus piquans.

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