Le premier objet est celui qui tombe sous les sens : n’est-on pas frappé d’étonnement, dès que l’on ouvre l’œil attentif sur la beauté de l’univers ?
De Sens, 227.
De sorte que n’ayant eu pour but que de justifier la Comédie moderne, et étant le premier à condamner l’ancienne, on ne peut s’empêcher de lui demander en passant pourquoi il a cherché à affaiblir les condamnations prononcées contre cette ancienne Comédie, à critiquer ceux qui ont écrit contre elle, et à détourner le vrai sens des Conciles et des Rituels qui la proscrivent. […] Sans chercher à défendre la critique faite sur le Festin de Pierre, (que M.F. trouve peu solide, sans s’expliquer davantage, et sans le prouver) il suffit d’observer, tant à l’égard de cette Pièce que des deux autres dont on vient de parler : Que l’Avare n’a point blâmé l’avarice dans le sens qu’elle doit l’être, et que cette Comédie jette plutôt un ridicule sur le refus des parents de ne point se prêter aux folles dépenses de leurs enfants, et sur la vigilance qui les met en garde contre leurs mauvais desseins, qu’elle n’attaque l’avarice comme passion et comme dérèglement capital. […] … … … … … Vous êtes donc bien tendre à la tentationh, Et la chair sur vos sens fait grande impression ? […] Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le Ciel a formés. […] Là, de nos voluptés l’image la plus vive Frappe, enlève les sens, tient une âme captive.
Les queues sont prises dans l’Ecriture sainte en deux sens différens ; tantôt comme une espece de distinction. […] En ce sens du Conge remarque qu’autrefois on avoit donné aux Anglois ce sobriquet injurieux : Anglo caudatus ; d’où est venu par corruption le mot de Couard, homme lâche.