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112. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

des hommes qui font profession de la Religion Chrestienne, n’ayent point honte de se ioindre aux Payens ; qu’ils suiuent auec eux les impietés & les superstitions ; qu’ils corrompent le sens des Sainctes Escritures pour maintenir les abominations des Spectacles ; qu’ils prophanent ce qu’il ne faut manier qu’auec reuerence ; & qu’ils dressent à l’idolatrie vn trophée de nos depoüilles ? […] C’est ainsi que ces rares interpretes suiuent la lettre des escritures ; bien qu’il leur fust plus seant de n’y auoir iamais étudié que de donner vn sens si contraire à ce qu’elles signifient. Car quelle impudence d’appliquer les Oracles Diuins de la Saincte Escriture à la deffẽce des vices, puisque son intention est de nous en faire conceuoir l’horreur, & de nous porter à l’amour de la perfection Euangelique ; & que si elle a des lieux & des passages qui semblent en quelque façon s’accorder à leurs sentiments, on ne les y a pas couchés en faueur des spectacles, & des Chrestiens qui y assistent : mais au contraire pour nous donner dans leur sens mysterieux la connoissance des fruits que nous en pouuõs tirer, & pour nous animer à l’amour des bonnes choses, puisque les Payens mesmes s’échauffent si fort après des sottises, dont ils ne peuuẽt esperer de gloire, & qui ne leur sçauroient produire que de la peine.

113. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18

est-il quelque part directeur des devotes, qu’il leur prêche sa morale outrée : elles se sont retirées du monde, qu’elles s’abstiennent de ce divertissement : pour moi je ne me sens pas appellée à la vie retirée : & puisque je suis dans le monde, il faut bien que j’use innocemment ce que font tant d’autres de mes égales.

114. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26

On ne peut donner d’autre sens à leur prétendue allégorie.

115. (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -

Je ne me suis pourtant pas fait scrupule d’ajouter en quelques occasions un mot ou deux à l’Original ; mais uniquement pour en rendre le sens plus intelligible, pour en conserver mieux toute la force, et pour garder en même temps les règles de la langue dans laquelle j’écris.

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