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52. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33

Cette maxime leur enseigne à semer quelques fleurs sur le chemin de la sagesse & de la vertu, dans lequel ils veulent les faire marcher : cette maxime condamne ces maîtres durs & impérieux, qui dégoûtent de faire le bien par la maniere dont ils le dépeignent, & qui semblent avoir moins à cœur d’inculquer dans l’esprit de leurs Disciples les divines leçons de la sagesse, que de leur prouver qu’ils sont eux-mêmes des sages par excellence.

53. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -

Princesse que l’honneur honore, Tu vois au lever de l’aurore De ton fils, renaître un Soleil, Luisant d’autant de gentillesses Qu’on a vu briller de sagesses Aux feux divins de ton bel œil.

54. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182

Martial se moque agréablement d’un homme sage qu’il a rencontré dans l’amphithéâtre : ce lieu n’étant point le séjour de l’innocence et de la vertu, la sagesse d’un Caton aurait bien de la peine à s’y soutenir.

55. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

On n’en joue point à l’Ecole militaire : la sagesse du Roi n’a pas cru que la scene fût un exercice propre à former les guerriers. […] Matrim., dit avec autant d’élégance que de sagesse : Il n’est pas plus permis d’avoir dans les maisons des images lascives, que d’y tenir des discours licencieux. […] La fille du village dont la sagesse, la modestie, la bonne conduite, le bon caractere, ont merité les suffrages du Curé & des principaux habitans, reçoit pour prix de ses bonnes mœurs une rose, de la main du Seigneur, au milieu des applaudissemens de toute la Paroisse. […] D’abord M. de Sauvigni en fit un roman, & Favard en 1768 en sit une comédie : travestissemens qui d’un établissement très-sérieux & très-utile, ne font qu’un jeu & une chimere, comme si une belle & constante émulation de vertu entre les filles, une récompense publique d’une sagesse distinguée, n’etoient que conte de fees, une fable des temps héroïques. […] Peut-on penser qu’une fille de bon sens insulte son Juge, lui oppose un rival aimé, lui fasse des aveux déshonorans qui doivent la faire condamner, & que ce soit la fille la plus sage, la plus modeste, distinguée par sa sagesse & sa vertu ?

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