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286. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6

Les rois, les héros, les dieux, les déesses, à l’Opéra, sur des chevaux de cartons, élevés dans les airs par des cordes, sur des aigles, des dragons, des chats en peintures, souvent aussi dérangés que le grison de Moliere Sancho, les fées, les sylphes, les enchanteurs, les statues animées de Deucalion, de Pygmalion & de Prométhée, du Festin de Pierre, &c, sont-ils moins puériles ?

287. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13

On a donné le nom de Comique Larmoyant aux Drames de M. de la Chaussée, où l’on ne voit agir ni des Hèros, ni des Rois, mais seulement des Seigneurs de la Cour.

288. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Alexandre, jeune Prince dévoré d’ambition, qui n’aime que la gloire, est à la veille de donner une bataille décisive, à un Roi très puissant ; il doit être amoureux puisqu’il paroît sur le théatre François. […] Les acteurs sont des Rois souverains, & les actrices des Divinités, qui dans leurs tripots, ou pour parler plus décemment dans leurs temples, ou dans leur cour, donnent des loix aux auteurs, aux spectateurs, aux amateurs, & de proche en proche, à la nation. […] (le Mercure ne manque pas d’avertir des indispositions des actrices, même de celles qui sont gueries dans neuf mois, & du retour consolant de leur santé, comme il instruit des maladies du Roi & de la famille Royale.) […] Que ce soit une vertu, ou un crime ; un acte héroïque, ou une bassesse ; que ce soit des Rois, des Ministres, des Guerriers, des Réligieux, comme dans Cominge, Euphemie, Ericie, Melanie. que ce soit un malheur imprévu, ou préparé ; un renversement de fortune ou une mort ; qu’on se la donne ou qu’on la reçoive : qu’elle soit accompagnée de tourment, ou sans douleur, que ce soit haine, ou vengeance, ambition, amour, jalousie, transport ; ou la soi dans les Martirs, la charité pour les malheureux, la discretion, & le silence, ou le hazard des circonstances, &c.

289. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Telle est la garde des Rois, qui en impose aux téméraires, & repousse les attentats. […] Les personnes d’un rang élevé, les Princes, les Rois, doivent être plus richement vêtus ; & quoique les saints Rois, comme S. […] Ceux qui ont cette foiblesse habitent les palais des Rois.

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