La Lettre qu’on publie aujourd’hui parut pour la première fois en 1752, & fut reçue avec un applaudissement général. […] 2 Les louanges qu’elle a reçues n’ont pas été bornées à celles des Ecrivains que nous venons de citer.
Quels ravages de tels sentimens, s’ils sont reçus dans le cœur déja trop porté à l’enflure, ne doivent-ils pas produire ? […] Qu’on ne dise point qu’on ne va au Spectacle que pour s’y divertir, & non pas pour prendre des leçons de morale, & que par conséquent celles qu’on y reçoit ne font aucune impression.
J’ai tout reçu, de fort bonne grâce, & je compte bien m’en parer, le jour où mon amant… Mon amant ! […] (& cela, parce que sa femme avait daigné recevoir son présent !
Des Rituels de Diocèses très réglés les mettent au nombre des personnes que les Curés sont obligés de traiter comme excommuniés ; celui de Paris les joint aux Sorciers et aux Magiciens, et les regarde comme manifestement infâmes : les Evêques les plus saints leur font refuser publiquement les Sacrements ; nous avons vu un des premiers Evêques de France ne vouloir pas par cette raison recevoir au mariage un homme de cet état ; un autre ne vouloir pas leur accorder la Terre sainte ; et dans les Statuts d’un Prélat bien plus illustre par son mérite, par sa piété et par l’austérité de sa vie que par la pourpre dont il est revêtu, on les trouve avec les concubinaires, les Usuriers, les Blasphémateurs, les Femmes débauchées, les Excommuniés dénoncés, les Infâmes, les Simoniaques et autres personnes scandaleuses mis au nombre de ceux à qui on doit refuser publiquement la Communion. […] Et à l’égard des Comédiens et Comédiennes, Nous défendons très expressément à nos Pasteurs et à nos Confesseurs de les recevoir aux Sacrements si ce n’est qu’ils aient fait Pénitence de leur péché, donné des preuves d’amendement, renoncé à leur Etat, et réparé par une satisfaction publique, telle que nous jugerons à propos de leur ordonner, le scandale public qu’ils ont donné.