L’Opéra-Sérieux est le seul Spectacle dans lequel on veuille bien le supporter, quoiqu’il blesse absolument la raison. » Je vais répondre à cette objection, qui cessera peut-être bientôt d’en être une, & d’avoir quelque rapport aux Ouvrages des Poètes lyriques. […] Puisque sans le vouloir, je défends notre Opéra-Sérieux, on doit en conclure, qu’il est donc facile de répondre à toutes les critiques qu’on a faites à son sujet.
cessez d’accuser un Dieu juste et bon, lui répond l’orateur chrétien. […] et quelque sages que soient les remontrances d’un ami, d’un oncle, d’un père, de toute une famille alarmée d’un projet de mariage extravagant, ne répondra-t-il pas à chaque argument, comme Germeuil dans son délire : Que m’importe votre aveu, votre amitié, votre malédiction même ? […] Le premier se contenta de lui répondre insolemment « que ce qui pouvait arriver de mieux à l’empereur ; c’était que le peuple s’occupât de Bathylle et de Pylade »(Hist. […] pourrait-on lui répondre : — Ouvrez les livres des moralistes, des philosophes ; parcourez la lettre éloquente et sublime de Jean-Jacques à d’Alembert, et vous en trouverez mille auxquelles, avec toute la magie de son style enchanteur, Marmontel n’a fait que prêter un nouveau degré de force par des aveux plus qu’indiscrets et une réfutation aussi faible. […] Les judicieux éditeurs du nouveau répertoire du théâtre français, ont bien raison de dire, que « dans nos comédies modernes l’absence de logique se fait encore plus sentir que la faiblesse des combinaisons ; aussi, ajoutent-ils, pour trouver des personnages qui se répondent réciproquement, faut-il revenir aux ouvrages anciens », Quoiqu’il en en soit, si la question était bien posée, la solution du problème, ne serait peut-être pas aussi favorable à madame Floridor.
Je répondrai, qu’on n’y regarde pas de si près au Théâtre-moderne.
Que pouvons-nous répondre au contraire qui nous excuse, et qui ne nous condamne ?