/ 396
109. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318

Les gens de talent et de goût diront sans doute que c’est un grand malheur de ne pas trouver des expédients pour corriger ces deux Pièces, qui du côté de l’art et du génie, sont des modèles si parfaits et si propres à servir d’Ecole aux Poètes : peut-être même me reprochera-t-on de ne l’avoir pas tenté ; mais je réponds qu’après les avoir examinées avec soin je les ai trouvées telles que je les avais d’abord envisagées, c’est-à-dire non susceptibles d’aucune correction ; quant aux Poètes qui les regretteront, je les exhorterai à les étudier dans leurs cabinets, à condition néanmoins qu’ils proposeront ces deux Comédies, autant comme des modèles à fuir par rapport aux mœurs, qu’à imiter par rapport au talent.

110. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Enfin je réponds en niant le fait. […] répondait-il, je n’en suis que le locataire. […] Cela est clair, net, il n’y a rien à répondre. […] Je réponds que c’est par l’opinion publique. […] Je réponds que les nôtres en ont encore moins : car elles s’habillent.

111. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Que les raisons sur lesquelles il s’appuie dans un si mauvais choix sont défectueuses, et qu’il est facile d’y répondre ! […] Je ne fais point fort sur cet endroit de Tertullien, où il dit, qu’une femme Chrétienne étant entrée dans le lieu des Spectacles, devint possedée du démon, et que le malin esprit étant obligé par la force des Exorcismes de l’Église, de rendre raison de cette usurpation qui paraissait si injuste, il répondit, qu’il avait trouvé cette femme dans un lieu qui était à lui, et qu’il avait eu droit de s’en saisir. […] Je pourrais répondre, dis-je, que saint Thomas ne savait pas ce qui se passait au Théâtre ; et que s’étant donné à Dieu dès l’enfance, il n’avait jamais vu de Comédie. […] Or saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la joie immodérée ; car aprés s’être fait cette question, « S’il peut y avoir du péché dans la superfluité du jeu, voici comme il répond : Il est écrit, le ris sera mêlé de douleur, et la joie se terminera par des pleurs : Ce que la Glose explique des pleurs éternels. […] par le rapport très fidèle que ces bons Pères nous en firent, que le saint homme Paphnuce, qui menait sur la terre une vie toute Angélique, ayant un jour prié Dieu de lui faire connaître auquel des Saints il ressemblait ; un Ange lui répondit, qu’il était semblable à un certain Joueur de flûte qui gagnait sa vie à chanter dans un Bourg proche de là : Ce qui ne l’ayant pas moins surpris qu’étonné, il s’en alla en grande hâte dans ce Bourg y chercher cet homme ; et l’ayant trouvé, il s’enquit de lui ce qu’il avait fait de saint et de bon, et l’interrogea très particulièrement de toutes ses actions : À quoi il répondit selon la vÉrité, qu’il était un grand pécheur, qu’il avait mené une vie infâme, et que de voleur qu’il était auparavant, il était passé dans le métier honteux qu’il lui voyait exercer alors.

112. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Je ne réponds de rien, si j’étois votre femme. […] La fille s’enfuit toute seule, & se réfugie fort décemment dans la chambre de son amant, d’où elle répond avec lui par la fenêtre. […] Que répond Moliere ? […] Tous répondent à cette priere pat le mot amen, ainsi soit-il, que l’Église en a emprunté, & toute la fête se passe de la maniere la plus sainte : Cum timore Dei nuptiarum convivium exercebant.

/ 396