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245. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

D’abord, je m’étois proposé d’aller vous communiquer de vive voix mes réflexions, mais elles sont en grand nombre, et j’ai craint d’en omettre quelques-unes ; j’ai appréhendé encore que, dans une conversation rapide et toujours superficielle, nous ne puissions, moi, approfondir la matière, vous, peser mes raisonnemens ; enfin, pour vous donner les lumières que vous consentez à recevoir de moi, il faut que je sois méthodique : tout m’a déterminé à écrire.

246. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

 21.) une réflexion singulière, dont on ne peut dans notre siècle, que trop sentir la justesse.

247. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

Ce scandale n’affecte plus, parce qu’il est en usage ; mais Dieu qui, selon la réflexion de Saint Ambroise, n’est point coutume, mais vérité ; Dieu qui pèse les crimes de ce siècle, comme il a pesé ceux de tous les précédents ; Dieu qui condamne le monde, et tous ceux qui en suivent les maximes, s’élèvera dans sa juste fureur contre le Chrétien qui déshonore le Christianisme, et qui fréquente les assemblées du Démon.

248. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Pour comprendre la force de ce passage et les conséquences que l’on en peut tirer, il faut faire trois réflexions. […] Enfin la troisième réflexion est, que si saint Charles avait cru, comme le veulent ceux qui soutiennent la Comédie, que les saints Pères eussent regardé quelquefois la Comédie comme une simple vanité, ou que leur raisons pour la condamner dans leurs Sermons eussent été des exagérations, ou bien que les Comédies séparées des grands crimes n’eussent été capables que d’éloigner de la perfection Chrétienne, il n’aurait pas ordonné absolument et sans distinction aux Prédicateurs de son Diocèse, de se servir des arguments73 et des preuves des Saints Pères, ces termes ne conviennent point à des exagérations ni à des figures de Rhétorique, ils signifient quelque chose de plus, il n’aurait point ensuite marqué à chaque Prédicateur de faire voir au peuple les grands maux dont les Comédiens sont cause. « Le Prédicateur74 , dit-il, montrera fortement les maux qui en proviennent et qui se répandent sur le peuple.

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