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154. (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -

Evremond prenne ici les Mœurs, c’est-à-dire, ou par rapport aux règles du Théâtre, ou par rapport à celles de la Morale, les mœurs de la Comédie Anglaise sont très contraires aux mœurs de la Comédie des Anciens.

155. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Mais quel que soit le but d’un Ecrivain, soit d’être loué, soit d’être utile, ce but n’importe guère au public ; ce n’est point là ce qui règle son jugement, c’est uniquement le degré de plaisir ou de lumière qu’on lui a donné. […] Vous avez bien de la peine, ajoutez-vous, à concevoir cette règle de la Poétique des anciens, que le Théâtre purge les passions en les excitant. La règle, ce me semble, est vraie, mais elle a le défaut d’être mal énoncée ; et c’est sans doute par cette raison qu’elle a produit tant de disputes, qu’on se serait épargnées si on avait voulu s’entendre. […] L’état présent de cette République est-il susceptible de l’application de ces règles ?

156. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

c’est offenser la Majesté de Dieu profaner la sainteté et la gloire de son Eglise et violer les règles de l’Evangile, que de permettre qu’elles soient souillées par la communication de personnes si indignes et si infâmes […]  » C’est l’exception que ce saint Docteur mit à la règle générale qu’il vint d’établir.

157. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Aussi pour ne pas outrer les choses, laissons les Comédiens en repos sur la fin qu’ils se proposent ; contentons-nous de leur faire connaître celle qu’ils doivent se proposer pour exercer leur profession, selon la règle de Saint Thomas. […] Car peut-on, par exemple, rien entendre de plus sale qu’une Règle de Despaute que l’on fait dire dans une Comédie ou Farce à un enfant pour leçon, que les Ecoliers disent tous les jours sans crime ? […] Il n’y en a guère dans votre Lettre qui ne soit captieux ; et si j’avais voulu les examiner tous par les règles de la Logique, j’aurais fait voir qu’il n’y a presque point d’espèce de Sophisme que vous n’ayez employé pour établir votre sentiment. […] Vous n’avez pas lieu non plus de vous prévaloir de ce que font Messieurs les Magistrats : ils peuvent ne pas punir pour la publication des Affiches, puisque tout ce qui se fait dans la Police n’est pas examiné par les règles sévères de la Morale, et que la Police ne prétend pas justifier tout ce qu’elle permet. […] Si ceux dont vous parlez n’étaient pas plus éclairés que vous, et qu’ils voulussent se soumettre à votre conduite, dans quels précipices ne tomberiez-vous pas tous ensemble, tant que vous n’aurez pas de meilleures règles, et que vous ne raisonnerez pas mieux ?

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