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16. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274

L’instant arrive : la toile se lève : il faut paraître : je m’avance sur la Scène : un profond silence règne jusque dans le Parterre : mes regards concentrés n’osent quitter le tapis : je chancelais ; ma seule timidité sans doute me fit des Partisans : enfin j’ose lever la vue… Ma sœur,… vis-à-vis de moi… dans l’Orquestre, enseveli dans ses pensées… mon époux… je le découvre cet Amant vers lequel toute mon âme cherchait à voler… Un mouvement involontaire m’échappe, & je lève vers le ciel des regards supplians. […] Personne ne fut admis : & dès que j’eus quitté mes habits de Représentation, nous nous échapames : un carosse de place, dans lequel Agathe m’attendait, nous remit chez Mle *** ; d’où je me rendis chez moi sur-le-champ. […] Une circonstance contribua durant quelque temps à faire subsister dans sa première vivacité, le goût du Magistrat ; c’est que sa jeune épouse était obligée de rester auprès d’un père infirme & malade, qui l’avait priée de ne pas le quitter, qu’elle ne lui eût fermé les yeux.

17. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Lettre à M. Rousseau, citoyen de Geneve. »

Quittez-moi votre serpe, instrument de dommage.

18. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Elle la quitte pour suivre un jeune François qui la conduit à Paris, & la donne au théatre Italien où elle est fort applaudie. Comme elle a reçu une éducation chrétienne, & qu’elle a un fonds de religion & d’honneur, elle éprouve de vifs remords ; des tracasseries qu’on lui fait par jalousie, & l’infidélité de son amant, lui font quitter le théatre. […] Le nombre de celles qui savent conserver quelque chose pour leurs vieux jours après avoir quitté le théatre, est très-petit. […] Quinaut, Racine, la Fontaine, encore n’étoient-ils pas Acteurs, depuis peu la Gaussin, & quelques autres en petit nombre, ont quitté le théatre, & se sont sincèrement convertis. […] Je suis au désespoir de ne pouvoir t’envoyer ce petit drôle de Bizac (un Acteur) ; il est attaché au char d’une veuve riche, vieille folle : il ne peut la quitter sans risquer sa fortune.

19. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « AVERTISSEMENT. »

Cela ne saurait être indifférent : si toute sérieuse qu’elle est, je quitte souvent le ton sérieux, c’est que malgré qu’on en ait, l’Auteur donne lieu à la plaisanterie.

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