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88. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

François de Sales appelle la pointe de l'esprit, on n'en était pas moins pur. […] Si l'on veut en voir des fruits plus durables, qu'on consulte les Lieutenants de Police, les pères de famille, les habiles Chirurgiens, les Sages-femmes, qu'on fouille les registres des Enfants trouvés, de la Salpêtrière, des maisons de Refuge, on verra si depuis l'établissement du théâtre et dans les villes où il est le plus florissant, les mœurs sont plus pures, la jeunesse plus sage, les femmes de mauvaise vie en plus petit nombre, les sacrements plus fréquentés. […] Les cieux ne sont pas purs aux yeux de Dieu, il a trouvé le péché dans ses Anges ; cendre et poussière, je présumerai de moi-même ?

89. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

Mais il ne fait jamais goûter une joie plus pure, plus sincere, plus innocente, plus glorieuse à la vertu. […] Freron, dans son année littéraire, faisant l’histoire de la Rosiere de Salenci, ajoute, que ne feroit-on pas des hommes en attachant de la gloire & de l’honneur à la vertu, il ne manquoit plus à notre corruption que de jetter du ridicule sur la fête de la Rose, (comme l’ont fait Favard & Pesé,) & sur le plaisir pur qu’elle doit faire aux ames honnetes .

90. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117

Il serait difficile de montrer avec plus d’évidence la séduction de la scène lyrique, et d’en mieux décrire les funestes et inévitables influences sur la femme la plus pure, qu’on y conduirait, que ne le fait Boileau dans les vers que nous venons de citer.

91. (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436

autorisa cette disposition par une Ordonnance de la même année ; elle est fondée sur ce motif, que pour se conserver l’âme pure de tous vices, il fallait éviter de voir ou d’entendre les insolences de ces jeux sales et honteux des Histrions.

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