Les mères pouvaient y conduire leurs filles, sans craindre que leur pudeur fût offensée par de hideux tableaux, par des scènes dégoûtantes d’obscénité.
Un écrivain Anglois, pour remédier à l’extrême licence des comiques de sa nation, est d’avis qu’on y établisse des censeurs éclairés & vertueux qui repassent sur les pièces tant anciennes que nouvelles, & n’y laissent rien de grossier, rien d’équivoque, rien qui puisse offenser la pudeur.
Il écrivoit bien, avoit de l’esprit & des connoissances, mais ni mœurs, ni religion, ni pudeur.
Et si jusqu’ici nous avons eu tant de peine à conserver un peu de pudeur, de modestie et de retenue, par des exercices honnêtes ; comment sera-t-il possible de le faire dorénavant parmi tant de pièges dont ces vertus seront attaquées ?