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189. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Bien plus, il avait été fait en leur faveur une exception qui prouvait le degré de considération dont on voulait les honorer : les commerçants perdaient le privilège de noblesse et les comédiens le conservaient.

190. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Nous savons que le dernier qui a écrit a voulu prouver par plusieurs passages des anciens Auteurs et des Pères de l’Eglise, que la Comédie et les Comédiens ont été depuis longtemps réputés infâmes, et qu’il a toujours été défendu aux Chrétiens d’assister à leurs spectacles, comme étant nuisibles et scandaleux.

191. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Le commentateur cite plusieurs rabbins, pour prouver que, sous le nom de théatre, il faut entendre le stade & le cirque. […] Cet accord est fréquent ; les pieces fugitives de cet encyclopédiste prouvent qu’il a eu ses foiblesses, ou plutôt qu’il a fait son cours d’humanité, qu’il a pris ses licences. […] La philosophie prouve la nécessité de la vertu, le théatre l’inspire, la fait aimer. […] C’est un historien philosophe qui n’abuse jamais de la raison pour prouver des paradoxe ; les fastes sous la plume se convertissent en vérités philosophiques & morales.

192. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Voilà tout le raisonnement de l’Auteur de la Dissertation, qui ne prouve rien de ce qu’il s’était proposé de prouver : Car quelle raison y a-t-il dans tout ce discours qu’on ne puisse alléguer pour les Sacrifices, pour les processions et prières publiques, pour les Triomphes, pour les mystères, et cérémonies des Fêtes, avec cet avantage que les Acteurs des Jeux, et des Spectacles n’étaient que des personnes infâmes, et que les Ministres de ces autres parties de la Religion étaient des personnes illustres, et vénérables ? […] Pour prouver cette proposition, il faudrait qu’il fît voir que les représentations du Théâtre, quelques déshonnêtes, déréglées, et impies qu’elles fussent, que les fureurs du Cirque, et les cruautés de l’Amphithéâtre étaient des moyens plus grands, et plus solennels, pour obtenir des grâces des Dieux que n’étaient les sacrifices, les processions, les vœux et les prières publiques. […] Mais si l’on prétend que toutes les Comédies, et toutes les Tragédies généralement et sans nulle exception étaient des actes de religion ; Il est aisé de faire voir le contraire par le témoignage même des Païens, qui en condamnent la plupart comme impies, et déshonnêtes, et qui ne servaient qu’à remplir les esprits d’erreurs, et à corrompre les mœurs, ainsi que nous le prouverons dans les observations suivantes. […] Il prétendait prouver, que les représentations du Théâtre étaient des actes de religion, et pour cet effet il a cité ce passage de Valère Maxime, qui dit tout le contraire : car il dit qu’encore que les Théâtres eussent été inventés pour rendre honneur aux Dieux ; néanmoins les représentations de la Scène étaient si monstrueuses, et les actions qui s’y faisaient, si criminelles, qu’elles déshonoraient la religion. […] « l’Empereur Constantin retrancha des Spectacles toute la superstition, et toute la révérence des Idoles, afin qu’ils fussent dignes des Chrétiens ; et qu’ils furent conservés ainsi jusques au règne des Comnènes », il prétend le prouver par les exemples suivants, dont il forme un très faux raisonnement.

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