Si tu voyais celui que tant de fois tu as osé nommer ingrat, si tu voyais comme il m’adore… Il ne me cache pas que j’ai pris le moyen le plus propre… Il ne se rappelle qu’avec ivresse, ces accens flateurs… Jamais, jamais, il ne cessera de m’adorer ; il voit en moi tout ce qu’il peut admirer & chérir. *** partageait notre joie ; elle augmentait notre félicité, en nous en vantant le prix.
Vous dites, qu'il répond à l’élection, et qu’il sera représenté par la fable de la Pomme d’or. » Cette Pomme d’or, mes Pères, est propre à faire souvenir ceux qui ont lu les Poètes, de l’Histoire ou de la fable de ces trois Déesses qui se disputant l’une à l’autre le prix de la beauté s’en remirent au jugement de Pâris qui décida en faveur de Vénus.
Ceux qui ont pris soin de comparer le Théâtre tel qu'il est aujourd'hui avec celui des anciens, trouvent que le nôtre est beaucoup plus dangereux, et que les comédies de nos Poètes sont plus propres à allumer les feux de l'amour impudique.
Son exemple et sa doctrine nous apprennent à quoi est propre la comédie : combien elle sert à entretenir ces secrètes disposition du cœur humain, soit qu’il ait déjà enfanté l’amour sensuel, soit que ce mauvais fruit ne soit pas encore éclos.