« Malheur à vous, dit-il, qui cherchez la joie et les ris » : « Va vobis qui ridetis. » Je ne voudrais que cette seule pensée pour arrêter un Chrétien, lorsqu’on lui propose une partie de comédie ou de bal.
L’impunité leur est acquise, les mesures répressives ne sont pas même proposées pour punir le vol fait à la chose publique ; des procès insignifiants sont intentés pour la forme, ils s’éteignent avec le temps, et se terminent pour ainsi dire à l’amiable, tandis que les grands complices du brigandage se partagent tranquillement les dépouilles du peuple.
Desprez de Boissy s’étoit proposé d’en enrichir cette Edition ; mais elle auroit trop grossi le Volume. […] Il semble que l’Auteur se soit proposé principalement de combattre une opinion très-peu chrétienne, par l’autorité la moins suspecte, par celle des Auteurs profanes…. […] Vous n’y gagneriez pas plus que si vous vous proposiez d’extravaguer avec sagesse24. […] Mais cette Princesse regarda le défi comme indécent à leur proposer, présumant avec justice, que ces mêmes Prélats, consultés sérieusement, auroient été plus séveres. […] C’est relativement à ce sentiment qu’il a proposé son plan de la réformation du Théatre pour la Tragédie & la Comédie.
., vous pourrez proposer vos difficultés. […] Mais ces portraits, pour être trop ingénieux, n’en sont que plus condamnables : la fin qu’on s’y propose, les intrigues qu’on y représente ordinairement entremêlées d’amourettes, loin d’inspirer de l’horreur du vice, le fomentent & le rendent plus aimable.