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255. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218

Pour ceux qui ont un besoin réel et effectif de quelque divertissement, qu’ils en cherchent de convenables à la profession Chrétienne et à leur état particulier, car comme le besoin que nous avons de nourriture pour réparer ce que la chaleur naturelle consume et ce qui dépérit à tout moment, ne nous donne pas droit d’user de quelque aliment qui aurait des qualités malignes, et qui ne manquerait pas d’altérer nôtre tempérament, parce qu’il produirait un effet contraire à la fin que nous nous proposons, aussi la nécessité prétendue de se divertir n’autorisera jamais ces pernicieux passe-temps qui causent plus de ravages dans une âme, qu’une viande empoisonnée dans un corps, divertissez-vous à la bonne heure, mais comme des Saints, vous regardant en la présence de Dieu, lui offrant vos recréations, et les rapportant à sa gloire.

256. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

Il prétend que la profession de comédien servant au divertissement de l’homme, ne doit pas être défendue ; « qu’ainsi il est permis de vivre du gain de cet art. » (St Ant. 3 p. sum.

257. (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109

On demande quel mal il y a de se divertir en carnaval ; c’est-à-dire, de renouveler au milieu du Christianisme la plupart des fêtes des Païens, de déshonorer la profession de Chrétien par toutes sortes de plaisirs mondains, et d’en faire même trophée.

258. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Il y eut de tout temps d’honnestes gens qui ont fait profession d’aimer les belles choses. […] Car en cela il est plus contraint que l’Orateur, qui est le Maistre absolu de ses divisions, & qui les peut étendre à l’infiny : au lieu que dans le Balet l’Autheur est asservy à sa matiere, & fait profession de livrer aux yeux des Spectateurs, les objets entiers & parfaits. […] Le trop d’attachement peut estre une bassesse : & il est honteux à un Gentil-homme de se piquer d’estre un grand Baladin, un beau Chanteur ou un habile Peintre, plûtost que d’estre brave si l’on est Soldat, que d’estre docte si l’on fait profession des Letres, ou enfin que de travailler si l’on est dans les affaires. […] , ne crut pas ny la Dance ny la Musique indignes de ses soins, & incompatibles avec la profession des Armes & avec l’amour de la gloire.

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