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101. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -

Qui dira qu’aux fleurs de jeunesse Tu produis les fruits de vieillesse Mûris au Soleil du Printemps, D’un mérite qui te réserve Jeune, fils aîné de Minerve, Un triomphe dessus le temps.

102. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190

Et cependant combien cette vanité heureuse, ou plutôt cette vaine félicité produit-elle de malheurs ?

103. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

& la question sera-t-elle décidée par un homme qui, dans les loisirs & la dissipation de sa premiere jeunesse a produit sur la Scène un de ses Essais, qu’on y revoit encore ? […] Si ce que j’ai avancé des Pieces qu’on représente, & du méchant effet qu’elles produisent, est exactement conforme à la vérité ; par une suite naturelle, les principes que j’ai établis sont vrais. […] Il a les mêmes propriétés, il produit les mêmes effets, quoique sa sphère soit plus resserrée. […] Nous n’avons point de Piece où l’amour soit plus tragique ; il y produit des effets funestes. […] Ce sont là de ces coups de maître que l’art exécute, mais que le génie seul produit.

104. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Aussi y a-t-il assez d’exemples récents qui nous apprennent, quelles ordures les Bateleurs cachent ordinairement sous tels drapeauxay ; sans en produire d’anciens, de Clodius, qui en tel déguisement, corrompit la femme de CésarSuet. in Cæs. […] Je ne sais si cette glose si subtile, si sublime, est digne d’Hellébore, ou de Ciguë ; Bien sais-je, que tels glossateurs, mériteraient d’être confinés en l’Ile d’Anticyrece, pour s’y purger par les remèdes qu’elle produit, devant que produire telles rêveries en l’Eglise. […] Que sicx c’est à propos et justement, que nous alléguons les passages des Pères contre les Idoles de l’Eglise Romaine ; certes nous avons la même raison, voire plus apparente, de produire leurs témoignages, contre les Jeux Comiques et Tragiques de ce temps ; auquel on joue les mêmes Comédies et Tragédies, que jouaient les Païens, à savoir, celles de Plaute, Térence, Euripide, Sophocle, Eschyle, Sénèque, etc., et n’y change-t-on un seul mot ; au lieu que les Papistes, changent au moins les noms de leurs idoles, et ne gardent pas, au moins n’adorent pas celles, qui restent du Paganisme, les statues d’un Jupiter, Vénus, Diane, etc. […] Mais pource que outre les autres brocards, on nous appelle aussi Docteurs de nouveauté, adonnés à notre sens, etc., faut voir, si nous sommes les premier auteurs de cette opinion, prétendue nouvelle, ou si nous sommes seuls en l’erreur que l’on nous attribue ; et si nous ne saurions repousser les exemples, dont on fait bouclier, par d’autres aussi authentiques : Ci-dessus nous en avons déjà produit quelques-uns ; et combien qu’après avoir ouï Dieu parler en l’Ecriture, il soit superflu, d’ouïr les témoignages des hommes ; toutefois, afin de satisfaire aux plus difficiles, et à ceux, qui écoutent plus volontiers les hommes que Dieu ; nous en amènerons encore quelques autres. […] Si je voulais produire ici Salvien Ev êque de Marseille, contemporain de S. 

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