Saint Thomas en dit tout autant, ainsi que nous l’avons observé plus haut ; on a voulu s’autoriser d’une décision de Saint Antonin mal entendue : alors le Théâtre n’étoit occupé que des exercices de la piété, & supposé que l’Italie ait eu d’autres Histrions, ce Saint Docteur ne les connoissoit pas, ou du moins ne les avoit-il point en vue, s’il est vrai qu’il ait avancé quelque chose en faveur des Spectacles.
Ceux qui dans les temps anterieurs faisoient profession de piété, n’en ont parlé qu’avec horreur ; & tous ont reconnu que le Théâtre ne s’accordoit point avec le Christianisme.
Mais comme sa piété le justifie assez, je serais téméraire de l’entreprendre.
Lesquelles fêtes et le Sabbat (au lieu duquel nous avons aujourd’hui le Dimanche) n’ont été commandées de Dieu comme il est là dit pour nous donner occasion de ne faire rien, mais seulement de piété : savoir est, pour connaître et penser à la puissance de Dieu, et à éviter le mal.