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183. (1607) Prologue de La Porte, Comédien

Le roi est persuadé que les armes et les âmes des comédiens ne servent que contre ses ennemis.

184. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

On aura de la peine à me persuader qu’une âme accoutumée à s’effrayer sur ce qui regarde les maux d’autrui, puisse être dans une bonne assiette sur les maux qui la regardent elle-même.

185. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

Pour moi, Monsieur, je m’en mets fort peu en peine, et je suis persuadé que la chose vous est aussi assez indifférente ; Mais puisque vous désirez que je vous dise ce que je pense du mérite de cette Lettre, je m’en vais vous le dire bonnement, et je le ferai même à l’heure qu’il est plus volontiers et avec plus de liberté, n’ayant plus d’Auteur à ménager. […] Et pourrions-nous la lui pardonner, si nous n’étions persuadés qu’il joue toujours la Comédie au travers de ces contrevérités ? […] C’est ce que le Docteur ne me persuadera pas. […] Je ne conseille pas en tout cas à notre Docteur de préférer ce témoignage à tant d’Actes authentiques qui le détruisent ; et surtout saint Charles n’ayant pas fait la distinction des Comédies en honnêtes et malhonnêtes au troisième Concile de Milan, comme il l’avance, et comme il se l’est apparemment laissé persuader sur quelque ouï-dire. […] Je lui conseille en tout cas de s’en tenir à sa bonne fortune, et de ne pas lire davantage de ces sortes de Pièces, qui ne sont pas toutes aussi honnêtes qu’il se le persuade, et dont la lecture ne convient guère à un Prêtre, qui doit éviter jusqu’aux lectures inutiles.

186. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

Je suis persuadé que ces vers n’ont rien coûté.

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